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LE PAYS DE COCAGNE-1970-
Nationalité : France
Durée : 1h11
Date de sortie en France : 24/02/1971
Genre : DOCUMENTAIRE
Réalisation : Pierre ETAIX
Scénario : Pierre ETAIX
Prise de vues : Georges LENDI
Distribution
Distributeur : Capac
Visa d'exp. : 36367
Résumé
Durant l'été 1970, Pierre Etaix, a suivi le podium de la station de radio Europe numéro 1 durant ses pérégrinations estivales et ainsi croqué la France et ses habitants en vacances. On n'échappe donc pas au ridicule de certaines prestations chantées sur scène, de quelques individus en quête de reconnaissance ou d'exhibition, souvent sifflés, conspués, par un public ingrat et réprobateur, d'ailleurs tout aussi médiocre que le chanteur improvisé souvent obligé d'abréger sa risible chansonnette. Quelques courtes interviewes sur des sujets d'époque ou des interrogations lourdement généralistes, comme les premiers hommes sur la lune, l'érotisme, le mariage, la publicité, essaiment le cours du film qui ne rate aucune occasion pour stigmatiser la laideur, la bêtise et la ringardise des vacanciers croisés. On a droit aussi au camping bondé, situé à coté d'une fréquentée ligne de chemin de fer, coudoyé par certains quidams depuis plus de dix-sept ans, ou bien à la narcissique présence d'un Maurice Biraud qui salue la foule et signe des autographes, une parade égocentrique d'un paon médiatique concomitante à des questions sur le vedettariat posées à tour de bras et de micros tendus. On n'échappera pas aux indécrottables jeux imbéciles des gens aux yeux bandés qui se font face et s'opposent à coups de fromage blanc et de sauce tomate ou bien dans des compétitions de biberons à vider dans un temps minimum, sans oublier l'incontournable et simiesque mât de cocagne.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 9/20
Un discutable parti pris de filmer, avec âpreté et délectation, une frange de la population guère reluisante, en insistant lourdement sur leurs travers intellectuels et physiques et ne poser le regard de la caméra que sur ce genre de personnes, montre une profonde aigreur et une sournoise méchanceté de la part d'un réalisateur dont nous avons adoré les oeuvres précédentes. Plus grave et d'une lourde et saumâtre bêtise, filmer la masse des vacanciers, dans les campings, en voiture, sur les routes, dans les encombrements, lors de leur rituel exode estival, avec en fond sonore la chanson de Jean Ferrat "Nuit et brouillard" relève au mieux du mauvais goût, au pire de l'indécence.
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