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LA DEMI-LUNE ROUGE-1918-
Réalisation : Alexander KORDA
Scénario : Ladislaus VAJDA
Inspiration : D'après le roman Le croissant de lune rouge de Mor JOKAI
Prise de vues : Gusztav Mihaly KOVACS
Musique : Michael RIESSLER
Nota
A l'origine, le film était en trois parties et durait quatre heures.
Résumé
Le pacha Ali Tschorbadji, sous la menace d'un mandat d'arrêt du gouvernement, quitte précipitamment son palais en compagnie de sa fille Kondja et d'une partie de sa fortune, en or et en bijoux. Il est en butte à la fourberie de l'insatiable aventurier Maxim Krisztyan qui doit lui procurer une embarcation pour s'esquiver et qui pense berner ce dernier ainsi que son propre fils Todor, en tentant de garder les richesses du fuyard rien que pour lui. Notre rusé pacha, se faisant passer pour un marchand grec accompagné de sa fille embarquent finalement sur "la Sainte Barbe", le bateau d'un certain Mihaly Timar, en partance sur le Danube vers la ville de Komarom en Hongrie. Après avoir échappé à l'attaque d'un bateau turc, il est décidé de faire escale sur une petite île où ils vont faire la connaissance d'une sympathique famille et de leur adorable fille Noëmi qui vivent illégalement sur ce bout de terre. Reparti le lendemain en bateau, le pacha meurt bientôt empoisonné par le vil Todor croisé sur l'île. Après le naufrage de son bateau échoué sur un banc de sable, Timar découvre les richesses cachées du défunt dans un sac de blé et s'accapare sans scrupule la fortune destinée à la malheureuse Kondja. Cette soudaine fortune aura pour conséquence de l'anoblir (il se fait nommer désormais Monsieur de Lewetinczi.) Après la mort de l'armateur qui avait pris en tutelle Kondja, la fille du pacha, Timar va prendre en main et au cœur le destin de la demoiselle. Mais cette dernière, désormais mariée avec lui, ne l'aime pas, préférant le capitaine Kadisa qui l'a pourtant répudiée pour son absence de dot. Sa froideur et sa distance affective provoquent le retour de Timar sur la fameuse île du Danube, revoir la douce Noëmi, pour s'installer finalement dans une double vie. Une apparente harmonie qui va se retrouver perturbée par le fourbe Todor Krisztyan, échappé des galères.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Plusieurs fois adapté au cinéma et à la télévision, ce classique de la littérature aventureuse et sentimentale d'origine slave, plus précisément hongroise, se retrouve fort honoré par la mouture cinématographique d'Alexander Korda, même dans une version écourtée, sous-titrée en allemand, la seule encore disponible actuellement.
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