Si la mise en scène et en séduction de la femme conquérante qui choisit ses amants pour une nuit unique, telle l'impératrice Catherine II de Russie qui semble d'ailleurs être un modèle et un exemple pour notre redoutable dirigeante, a pu consterner ou choquer les censeurs de l'époque, peu habitués à des pratiques féministes aussi extrêmes, il ne faut pas oublier que la traditionnelle morale seigneuriale et masculine reprendra évidemment ses droits et ses prérogatives, à la fin du film, lorsque la belle, enfin amoureuse, cèdera son poste à son viril époux tout en projetant une maternité à répétition d'au moins neuf enfants (dixit).