"Le placard" tout en montrant les variations dans le temps de certains sujets tabous, naguère inacceptables, devenant protecteurs, dénonce avec humour les faiblesses d'un ordinogramme d'entreprise, manipulé du sol au plafond par un opportuniste. Un bureaucrate effacé, sur le point d'être éjecté, managé par un revanchard, prend de la volumétrie contemplative, au contact du débile mental, de l'indifférent, du plaisantin et de l'hypocrite, dans une cocote minute professionnelle, sous la crainte permanente du licenciement.Un régal quotidien, pour une ressource jugée insignifiante par ses collèges, se divertissant de l'obscurantisme de ses semblables, ne pensant qu'à durer dans un relationnel de bureau mesquin et superficiel.La mise en lumière d'un anonyme ignoré, moqué, puis peu à peu remarqué, apprécié et consulté par une faune enfin apte à la métamorphose.