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QUAND JE SERAI MORT ET LIVIDE-1967-
Nationalité :
Yougoslavie256
Titre VO : Kad budem mrtav i beo
Durée : 1h25
Date de sortie en France : 10/09/1969
Récompenses
Grand Prix festival de Pula 1967
Distributeur : Cinémas Associés
Visa d'exp. : 36054
Résumé
Quand je serai mort et livide, je voudrais quand même être au moins une certaine clarté...
Bien obligé de délaisser la coopérative agricole, à la fin de la saison des récoltes, par manque flagrant de travaux agraires persistants, Yanko Bugarski, surnommé "Jimmy Barka", reprend le train en compagnie de sa maîtresse Lilica qui lui avoue être enceinte de ses oeuvres (à moins que ce soit le fruit de ses laisser-aller avec le dénommé Milutin, responsable du consortium rural qu'ils viennent de quitter). Après une brève visite intéressée à sa mère qui ne peut l'aider financièrement avec son maigre salaire de blanchisseuse, notre garçon trouve un emploi pour une durée de deux jours à peine, sur un chantier ; un poste qu'il n'occupera guère, profitant d'une rixe mortelle entre un contremaître et des ouvriers, pour chaparder dans les affaires de ses camarades et prendre dare-dare la poudre d'escampette. Pourchassé par quelques policiers, lors d'un contrôle routier, et traqué par une horde de poursuivants, il parviendra néanmoins à s'échapper. Croisant une certaine Duska, une chanteuse itinérante qu'il séduit, il se laisse convaincre de l'accompagner dans ses pérégrinations musicales, se lançant avec elle dans quelques tours de chant, à l'occasion de foires diverses, fêtes locales, manifestations variées comme des manoeuvres militaires ou des concours vocaux ; toutes ces déambulations hasardeuses ponctuées par de brèves rencontres avec une employée dans un wagon postal, une assistante dentaire énamourée et des retrouvailles inattendues avec la délurée Lilica qui désormais feint des malaises prénatals pour mieux voler les secourables quidams qui viennent l'aider dans ses simulacres d'évanouissements. Tout finira fort mal au retour à la coopérative agricole.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
D'une facture naturaliste, ne dédaignant nullement un réalisme permanent voire exacerbé qui flirte d'ailleurs avec une forme de misérabilisme déprimant, sur fond de paysages ruraux et industriels puissamment sordides et nauséeux, cette oeuvre déprimée et déprimante, impose une vision radicale et négative de la nature humaine et de l'opacité rétrograde du système politique yougoslave de l'époque. Des lendemains crasseux qui déchantent, pour une cinématographie en renaissance.