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Résumé
Oeuvre labyrinthique, entre indicible poésie, déstructuration du discours et de l'image et inconscient en permanente liberté, tournée dans les paysages désertiques du Sahara, de l'Ouganda et de l'Est africain, en trois chapitres concomitants, "la création", "le paradis" et "l'âge d'or" avec comme singulier fil conducteur (et non réducteur) des éléments fondamentaux de la mythologie maya qui scandent avec constance et régularité le récit. Au point de départ, l'interminable immensité des dunes de sable, sans aucune présence humaine, animale, végétale, avec rien que le ciel et le soleil comme contrepoint à l'uniformité terrestre, désertique, inviolée. Une sorte de vision totalitaire et primitive qui sera définitivement fracturée par l'apparition de l'homme et de sa misère existentielle partout visible dans ces carcasses désossées d'avions, de camions, de voitures et son incroyable ridicule, sa médiocrité congénitale, intrinsèque. Mais aussi présente dans ses prérogatives animalières (fennec, varan, tortue) et ses artificielles et piètres distractions musicales, quand l'homme s'arroge tous les faux droits et les prétendus savoirs, loin de l'immuable beauté matricielle du désert.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Comme le titre du film l'indique fort judicieusement, avec un texte souvent en contradiction, voire en opposition avec l'image, une œuvre illusoire et factice, sans fond et sans fin, comme la pernicieuse nature humaine désertée par les divinités.