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FUCKING AMAL-1998-
Nationalité : Suède
Titre VO : Fucking Amal
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 07/06/2000
Themes
Milieu scolaire
- cinéma suédois -
Homosexualité féminine
- cinéma suédois -
Adolescence
- cinéma suédois -
Réalisation : Lukas MOODYSSON
Scénario : Lukas MOODYSSON
Prise de vues : Ulf BRANTAS
Distributeur : CTV International
Visa d'exp. : 99396
Résumé
Jessica et Elin vivent dans un petit appartement avec leur mère. Jessica fréquente un garçon de son âge, Markus, mais Elin se plaint amèrement de sa solitude dans ce "trou du cul de bled paumé où il ne se passe rien". Un garçon du coin, Johan, souhaiterait pourtant qu'Elin accepte de sortir avec lui. Dans un autre appartement, Agnès voudrait bien, elle aussi, devenir l'amie d'Elin, comme elle l'écrit sur son ordinateur dans son journal intime. Comme elle doit fêter ses seize ans, elle invite, sur l'insistance de ses parents, des camarades à la maison. La soirée de l'anniversaire commence mal, Jessica et Elin arrivent en retard et uniquement parce qu'elles s'ennuyaient en ville. Elles découvrent le journal d'Agnès et décident de se moquer de cette répugnante homosexuelle. Elin embrasse Agnès sur la bouche et se sauve. Dépitée, Agnès tente de se suicider. Mais Elin, prise de remords, vient la retrouver et elles sortent faire un tour. Par la suite, Elin ne sait pas trop comment se comporter : elle évite Agnès et finit par coucher avec Johan. Les parents d'Agnès cherchent à aider leur fille qu'ils sentent mal dans sa peau. Au lycée, le bruit qu'Agnès est lesbienne finit par se répandre et arrive jusqu'à sa famille. Le temps passe et, déçue par l'attitude machiste de Johan, Elin revient vers Agnès.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Un sympathique et divertissant petit film suédois, revendiquant avec finesse et tendresse, l'homosexualité féminine adolescente.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Je trouve que ce film est une ravissante et touchante histoire dont on ressort régénéré. On peut légitimement avoir un coup de coeur pour ces deux nanas pétillantes, émouvantes, drôles et toujours justes. De plus le film évite de nous livrer les clichés inhérents à beaucoup de films traitant de l'adolescence. Mais la qualité essentielle de « Fucking Amal », outre les comédiennes qui sont réellement épatantes, réside en sa vitalité et son tonus, on ne s'ennuie pas une seconde, c'est peut-être pour ça que je l'ai vu déjà six fois.
Est-ce l'effet Dogme ? Est-ce pour faire jeune et branché ? Toujours est-il que la première chose qui frappe dans Fucking Åmål, c'est la laideur de la photographie, rappelant celle des films en 16mm gonflés que l'on voyait il y a une trentaine d'années. On pourra également dire que Lukas Moodysson a voulu ainsi rendre la morosité et l'ennui d'une petite ville de province suédoise. C'est un choix qui me paraît fort contestable. Pour le reste, le réalisateur y a été avec ses gros sabots. La différence entre les deux familles tient tout à la fois du ridicule et du systématisme. Fallait-il vraiment que l'appartement où Elin et Jessica vivent avec leur mère soit aussi sordide, sale, mal rangé ? Fallait-il vraiment, en opposition, que celui d'Agnès respire autant un confort bourgeois aseptisé ? Fallait-il que la mère de Jessica et d'Elin ait aussi peu d'autorité sur ses filles ? Fallait-il que les parents d'Agnès soient aussi maladroits dans leurs relations avec leur fille ? Fallait-il que les garçons soient aussi ridiculement présentés, uniquement branchés alcool et sexe ? Tout cela fait beaucoup. Tout comme la scène finale où Elin et Agnès sortent main dans la main des toilettes du lycée devant tous les élèves soucieux de voir avec quel garçon Agnès était enfermée, Elin lançant à la cantonade un "On part baiser" qui suscite peut-être l'hilarité - il faut bien sûr toujours mettre les rieurs de son côté ! -, mais qui donne à la scène et au film un aspect épouvantablement racoleur. Racolage efficace puisque le film a fait un carton en Suède. Il y avait sans doute mieux à faire et on le sent bien ici ou là quand Lukas Moodysson se fait plus attentif aux sentiments diffus d'Elin et d'Agnès à la découverte de leur sexualité et qui cherchent à comprendre ce qui leur arrive.
signature non-référencée
Des adolescents s'ennuient à Amal, petite ville insignifiante de Suède. Ils tuent le temps à la recherche de sensations fortes avec l'alcool où des jeux cruels entre garçons et filles; ils découvrent également le sexe avec les déceptions des premiers rapports et l'homosexualité. Cruauté et pureté tout à la fois, ce film montre les moult facettes des adolescents avec beaucoup de franchise et de réalisme. De même, les parents y apparaissent avec leurs proximités vaines et leurs limites. LA MERE MICHELE.
Bibliographie