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VENDEMIAIRE-1919-
Film Muet
Nationalité : France
Durée : 2h28
Date de sortie en France : 17/01/1919
Themes
Cécité
- cinéma français -
Gitans
- cinéma français -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma français -
Première Guerre Mondiale
- cinéma français -
Mutité
- cinéma français -
Réalisation : Louis FEUILLADE
Scénario : Louis FEUILLADE
Prise de vues : Léon KLAUSSE et Maurice CHAMPREUX
Musique : Donald SOSIN
Distributeur : Gaumont
Résumé
Prologue :
Sur un bateau descendant le Rhône, parmi les nombreux déplacés fuyant les affrontements de la Première Guerre Mondiale du nord de la France, le père Larcher et ses deux filles fort choqués de la présence sur le vapeur d'un certain Pierre Bertin, un valide jeune homme fort éloigné du front, qui est en fait réformé temporaire, ce que tout le monde ignore encore. Au même moment, deux pédestres réfugiés de guerre d'origine belge, sont brutalement assassinés par deux Allemands qui prennent leurs papiers...
Première partie : la vigne
Nos fluviaux migrants et les deux "ignobles Boches" vont bientôt se retrouver engagés sur le domaine du capitaine de Castelviel qui a perdu la vue dans les tranchées, pour les traditionnelles vendanges locales. Parmi les travailleurs, Sara et sa petite fille, une jeune bohémienne dont le mari est mort pour la France et qui va être la victime des sourds agissements malveillants des vils Teutons, la faisant accuser du chapardage de l'étui à cigarettes de leur patron aveugle et ainsi lui imputer plus tard le vol de la paie...
Deuxième partie : la cuve
En effet le salaire des ouvriers agricoles est volé par l'un des Boches qui n'en profitera guère, mourant asphyxié dans une cuve en fermentation, lui qui fut un des premiers utilisateurs du gaz de combat. Pendant ce temps, le père Larcher, désespéré, apprend qu'une de ses filles, Louise restée à Maubeuge, est enceinte des œuvres de l'occupant. En fait, le mari de cette dernière, évadé d'un camp, est tout simplement venu en toute discrétion retrouver son épouse dont la maison est occupée par l'état-major allemand...
Troisième partie : le vin nouveau
Tous les vendangeurs sont désormais invités à une mémorable fête pour commémorer la fin de la récolte des raisins, avec une Sara enfin disculpée qui fait part de ses doutes quant à la collusion entre le "Belge" restant et celui décédé par les émanations toxiques d'une cuve vinicole. Elle décide donc de le faire boire, afin qu'il se trahisse, s'étant fait passer depuis le début comme muet afin de ne pas dévoiler son profond accent germanique. Dans l'euphorie générale, saoul comme un porc, il beuglera finalement les mots fatidiques de Vaterland, Deutschland, Kaiser, qui vont enfin le démasquer.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Présenté avec bonheur à la 32e édition du festival "Il Cinema Ritrovato" de Bologne (2018) lors d'une pertinente rétrospective consacrée à l'année 1918, cette œuvre de près de 150 minutes se veut un drame patriotique qui, malgré quelques lourdes outrances caricaturales, surtout dans la description de l'ennemi, comme monstrueusement brutal ou d'une singulière et lourde bêtise, traversée parfois de certaines grandiloquences risibles et boursoufflées, reste un étonnant classique du film muet abordant avec force et brio la douloureuse thématique du conflit de la Première Guerre Mondiale.
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