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LES NERFS À VIF-1962-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Cape fear
Autre-Titre VF : Le cap de la terreur
Durée : 1h35
Date de sortie en France : 31/10/1962
Genre : THRILLER
Réalisation : Jack LEE THOMPSON
Scénario : James R. WEBB
Inspiration : D'après la nouvelle The executioners de John D. MAC DONALD
Source d'inspiration : Le remake de ce film : LES NERFS À VIF (1991)
Prise de vues : Sam LEAVITT
Musique : Bernard HERRMANN
Produit par Sy BARTLETT
Distributeur : Universal
Visa d'exp. : 26208
Résumé
La vie d'un avocat ainsi que celle de sa famille est mise en danger par un sadique jadis condamné par cet homme et qui après avoir purgé sa peine, veut se venger de son incarcération. En effet, la tranquille existence de Sam Bowden, de son épouse Peggy et de leur fille Nancy va se retrouver totalement perturbée par le dénommé Max Cady, qui après huit ans de détention pour crimes sexuels, peut enfin mettre en place sa bornée vengeance si longtemps cogitée, souhaitée.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Un excellent film noir qui n'a rien a envier à la version de Scorsese !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Ce harcèlement moral, déversé diaboliquement par une entité au sang froid sur tout un système de protection incapable de rebondir devant les piqures morales démoniaques incessantes d’un seul homme envers un autre, est terrifiante. Cette guerre des nerfs démontre les faiblesses d’un encadrement de répression manipulé par les agissements lucides et calculés d’un être pervers conscient de sa force de destruction.Une bête féroce pulsionnelle ivre de vengeance s’avère beaucoup plus efficace et dangereuse que toute une machinerie en plein doute, dépourvue de textes punitifs, abandonnant une proie et sa famille aux déchainements d’un personnage incontrôlé.Max Cady est une épreuve, une contrepartie violente et isolée narguant un système juridiquement correct, offrant à ses intégrés une jolie femme, de beaux enfants, une belle maison et un joli bateau dans un univers chaleureux.Toutes ces récompenses existentielles sont remises en question par une face obscure, démoniaque, exclue d’un système secrètement convoité. Un être oublié que l’on ne pensait jamais retrouvé bien au chaud dans un cocon protecteur."Les nerfs à vif" est un film admirable, montrant les contraintes d’un citoyen honnête et respecté, abandonné par toutes les enseignes protectrices de son environnement, encaisser puis rendre les coups face à un être pervers, terriblement efficace, contournant avec délices les faibles ripostes qu’il reçoit.Mention spéciale à Robert Mitchum et à sa magnifique prestation, dévoilant un personnage cynique au plein pouvoir, réduisant à néant l’ordonnancement d’un système limité devant le logiciel interne, pratiquement inviolable d’un monstre parachuté afin de montrer les limites protectrices d’une société menant irrémédiablement vers l’autogestion.
Bibliographie