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KARNAVAL-1998-
Nationalité : France
Durée : 1h28
Date de sortie en France : 03/03/1999
Themes
Chômage
- cinéma français -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma français -
Racisme
- cinéma français -
Récompenses
- Prix Alfred Bauer (meilleur 1er film) au festival de Berlin 1999
- Prix Michel Simon 2000 pour Sylvie Testud, Festival "Acteurs à l'Ecran"
- Golden Anchor 1999 pour Thomas Vincent, Festival de Haifa
Distributeur : MK2 Diffusion
Visa d'exp. : 88516
Résumé
Dunkerque, sous la pluie d'un mois de février, où toute la population locale fête la venue du printemps, dans d'incessantes liesses alcoolisées. Larbi qui vient de se disputer avec son père, décide, dans un coup de colère, de partir pour Marseille. Mais la gare est fermée. Cet empêchement momentané va lui faire connaître la turbulente Béa et son brontosaure de mari. A cause d'un fugace baiser échangé sur le pas d'une porte, Larbi va tomber amoureux et tenter de retrouver cette dernière.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Première oeuvre et magistrale réussite indéniable !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
La hargne et la méchanceté qui émanent de ce carnaval, dont la représentation donne une grande impression d'authenticité, est à la mesure du néant et des frustrations de vies très bien interprétées.
Note : 19/20
Silhouettes découpées sur les dunes... Le petit matin à Dunkerque, ville glaciale en état second une fois l'an... Entrée picturale et musicale feutrée, d'une élégance ! Couleurs pétantes, petites ombrelles perchées au bout de piques tournicotant au-dessus du sable, à gauche les immeubles gris tremblottants qui attendent, ces hurluberlus marmonnant encore quelque couplet se lèvent ou se couchent ?... La caméra virevolte comme un insecte sur les tenues : perruques rougeoyantes, plumeaux fluo, un défilé clownesque empruntant au théâtre italien, savant mélange offert aux sens... InKroyable Karnaval avec un K immortalisé efficacement par Thomas Vincent ! On croirait le prolongement contemporain du cinéaste Renoir fils du peintre... Plein de promesse et ensuite aucune déception, "ça assure" à chaque plan ! En contrepoint de la liesse des cafés ou des rues, quelques intrusions dans les intimités, qu'on capte bien la réalité des trois qui nous occupent... Minutes angoissantes, et de nouveau il faut tendre l'oreille sur ces chansons entonnées depuis des générations et sans doute remises au goût du jour. Un débordement entendu, jamais trop abject pour autant, le collectif "tient" les participants pendant un mois et demi (!), durée nécessitant un juste équilibre des énergies (compacts, ces petits groupes, comme pour se tenir bien vivants dans le froid hivernal). Excellente thérapie annuelle, car au boulot ou au chôme-dû, loin d'être la joie, déjà en 1998 dans le Nord !... Comme on les comprend, Béa et Larbi, complices à mettre ensemble l'époux Christian au plume, le voici bientôt à l'état de fauve, ce que c'est que de côtoyer un chien dressé à l'attaque...Franchement, cette épopée carnavalesque a gardé toute son intensité, encore bien piquante en 2009 sur vidéocassette !
signature non-référencée
De mémoire (d’alcoolique) : ce film expose, avec pour toile de fond le carnaval de Dunkerque et ses excès, lorsqu’il n’y a plus de limite à la consommation alcoolique, ses protagonistes alcoolisés. Ceux-ci explosent de façon dramatique leurs pulsions violentes, racistes, extrêmes et irrationnelles. Le milieu pointé est plutôt populaire, essentiellement exclu, ne connaissant que chômage et logements insalubres. Le carnaval est leur exutoire. Il me semble que certaines scènes incluent des « live » tels que défilés et chapelles (arrêts bistrot traditionnels). Franek.