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Durée : 1h32
Date de sortie en France : 28/09/1948
Distributeur : Ciné-Sélection
Visa d'exp. : 6342
Résumé
Le dénommé Pietro Scotti est accusé du meurtre d'un quidam auquel il a volé une importante somme d'argent et dérobé la voiture. Son principal témoin à charge est un vieux monsieur rentrant d'une soirée au théâtre, un certain Giuseppe Marchi, qu'il a bousculé lors de sa fuite et qui accrédite haut et fort l'heure précise de l'accrochage, faisant une confiance aveugle à sa vieille montre gousset qui ne lui a jamais fait défaut depuis près de dix-sept ans. Lors du procès, l'avocat de l'inculpé provisoire parvient à se faire remettre pour quelques instants la précieuse tocante dont il détériore discrètement et avec une habileté démoniaque l'aiguille du balancier ce qui va provoquer dans les jours suivants un dérèglement du système pendulaire et un fonctionnement perturbé de la montre. En effet, une semaine plus tard, le vieux bonhomme se rend à la police en mettant en doute son assertion et désirant revenir sur son accablante déposition. Pietro Scotti bénéficie ainsi d'un second procès dont il ressortira disculpé. Sa rencontre avec une jeune serveuse prénommée Linda, éhontément exploitée par le patron d'une gargote située non loin de la prison, devrait être pour lui l'occasion de commencer une nouvelle existence, après avoir convaincu la demoiselle de quitter son minable emploi et de le suivre. En effet, rapidement, le couple va faire des projets de mariage et déposer un dossier circonstantiel aux services municipaux idoines. Un délai de près de un mois est inéluctable pour obtenir tous les papiers nécessaires que le comptable du bureau adéquat promet de raccourcir en priorité. Ce bon monsieur est en fait le brave Giuseppe Marchi qui veut absolument rattraper sa (fausse) bévue. La nouvelle intrusion de ce dernier dans son quotidien ne plaît absolument pas à Pietro qui n'a qu'une hâte, quitter la ville et ses environs et surtout éviter impérativement que sa belle ait vent de son passé douteux.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Première réalisation du cinéaste transalpin Pietro Germi qui oscille avec habileté et dextérité entre la tradition néo-réaliste en pleine maturité cinématographique à l'époque et une déterminante influence du cinéma noir américain dont la combinaison donne lieu à une œuvre de bonne augure pour un début de carrière prometteur.