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LA PORTE S'OUVRE-1950-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : No way out
Durée : 1h46
Date de sortie en France : 22/08/1951
Themes
Racisme
- cinéma américain -
Milieu médical
- cinéma américain -
Nota
Le titre français du film est à l'opposé du titre original
Distributeur : 20th Century Fox
Visa d'exp. : 11121
Résumé
Deux frères sont mêlés à une sanglante bagarre. Gravement blessé, l'un d'eux meurt d'une hémorragie cérébrale. L'autre accuse avec véhémence un médecin noir d'avoir tué son frangin durant l'hospitalisation et tente de fomenter des troubles raciaux.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Film oublié d'un grand cinéaste, qui aborde avec efficacité et dynamisme le thème du racisme et de l'intolerance avec un formidable acteur, Sidney Poitier, dont ce fut le second rôle de sa prestigieuse carrière. On en redemande.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 17/20
Les titres, "la porte s'ouvre" en français ou "sans issue" en anglais (no way out) : de quoi avoir le tournis... Premier prix du scénario en 1951, fort mal reçu à sa sortie américaine en 1950 (maccarthysme). On mesure le chemin parcouru avec l'élection d'Obama ! Intéressant coup d'oeil sur le passé, quand le fossé entre communautés noire et blanche sévissait. L'acteur Richard Widmark (disparu récemment) incarne la brute qui déverse sa rage sur la cible désignée par l'inconscient collectif, le Docteur Brooks (tout jeune Sydney Poitier), interne noir de cet hôpital, un "inférieur" qui a réussi mieux que lui ! Une institution aux dirigeants évolués, très humains, tributaires des fonds publics (noté au passage que Mankiewicz pointe déjà la notion d'hôpital centre de profit !). Où se passe l'action (nord ou sud ?), la sordide émeute au milieu du métal n'en dévoilera pas davantage... Admirable chef de service (Stephen McNally), la classe incorruptible face à une veuve équivoque (Linda Darnell) que les secousses vont réveiller pour de bon. Bien aimé le jazz à la radio, les voisins de palier, ce sourd-muet dans son monde... En plus de dialogues plaisants à suivre, Mankiewicz s'ingénie à fourrer de la légèreté là où ça coince... Les dernières minutes peuvent être jugées "too much" ou, au contraire, emporter l'adhésion des plus récalcitrants. Le discours est très déclinable au monde ultra-libéral de 2009, suffit de changer les étiquettes. .
Bibliographie