Fiche Film - IL ÉTAIT UN PETIT NAVIRE

Le fringant capitaine William Horatio Ambrose est l'altier descendant d'une illustre famille de marins qui, de génération en génération, s'est distinguée en mer et en courage, sur tous les fronts et en toutes circonstances. Hélas pour lui, notre officier de la marine britannique n'a jamais pu exercer sur un bateau en raison d'un solide et récurrent mal de mer qui le rend définitivement inapte aux mouvantes fonctions navales. Il décide donc d'acquérir la vieille et désuète jetée de Sandcastle, maintenue vaille que vaille en état par quelques employés dilettantes, afin d'en concevoir "un navire immobile" pour tous ceux qui souffrent de la même affection que lui et malgré tout désireux de connaître les bienfaits et les charmes d'une croisière sans vague ni roulis. C'est sans compter sur la virulente et sagace opposition du conseil municipal local qui va commencer par lui mettre des bâtons dans les roues, lorsqu'il tente de remettre en marche les quelques machines à sous égarées sur une portion de la jetée et en transformant une minable salle de spectacles, en revigorant dancing pour la jeunesse des environs. Bien des ennuis en perspective qui commenceront lentement à s'estomper, lorsque sa plus caustique opposition, en la personne de l'intransigeante Mrs Barrington, gérante de quelques cabines de plage, se range de son coté, après avoir eu la notification verbale d'un prochain enlèvement de ses guérites pour permettre la construction d'une route littorale. Après avoir enregistré son "bateau" auprès du peu regardant président du Libérama, notre fougueux capitaine devra désormais trouver une solution pour éviter les astronomiques frais portuaires de mouillage que lui réclame maintenant la mairie.

Critique

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 15/20

Une des dernières élaboration de la mythique maison de production anglaise "Ealing Studios" avec aux manettes le toujours pétillant scénariste Thomas Ernest Bennett Clarke qui nous commet quelques gags généreux et savoureux avec un Alec Guinness débordant d'humour et de maîtrise, nous procurant une foultitude de moments hilarants et suaves à la fois, dans la plus pure tradition de la comédie britannique de l'époque rehaussée par une inventivité plutôt étonnante.

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Bibliographie