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LE VAMPIRE ET LE SANG DES VIERGES-1967-
Nationalité :
Allemagne5
Titre VO : Die Schlangengrübe und das Pendel
Autre-Titre VF : Le sang des vierges
Autre-Titre VF : La fosse aux serpents
Durée : 1h25
Date de sortie en France : 05/03/1969
Inspiration
:
D'après des motifs de la nouvelle "Le puits et le pendule" de Edgar Allan POE
Distributeur : Elysée Film
Résumé
Trente-six ans après que le comte Regula ait été décapité et démembré pour avoir sacrifié douze vierges, la baronne Lilian von Brandt, accompagnée de sa servante Babette, et de son coté, Roger von Marienberg un jeune avocat, sont invités séparément au château où se sont déroulés les sanglants événements. En route vers le lugubre endroit qui inspire bien des craintes et des angoisses à la population locale, nos trois personnages font connaissance durant le trajet, à travers une région boisée des plus inquiétantes. Alors que l'aristocratique demoiselle est enlevée par une escouade de bandits masqués, Roger et son cocher sont obligés de traverser une macabre forêt magique où les branches des arbres portent des cadavres de pendus et où les troncs sont incrustés de mystérieuses mains tranchées. Enfin arrivé au manoir, accueilli par un lugubre et glaçant majordome (un mort-vivant au sang vert !) notre courageux homme de loi retrouve Lilian droguée et apprend les raisons cachées de leur convocation : elle est la fille de la treizième vierge qui a pu échapper au massacre ; il est l'unique descendant du magistrat responsable de la condamnation du comte Regula. Ce dernier, ressuscité par son valet maudit, espère terminer l'expérience avortée, en récupérant le sang de la demoiselle, et accéder ainsi à l'immortalité.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Le metteur en scène Harald Reinl n'a jamais vraiment brillé par ses moult réalisations (une soixantaine) d'une sympathique médiocrité, entre soporifiques Heimatfilme, grotesques Krimi à la sauce Edgar Wallace, laborieux westerns à la Winnetou et quelques autres banalités cinématographiques. La bonne surprise vient surtout de ses incursions dans le fantastique, comme ici, avec une production souvent débridée qui n'a rien à envier aux créations britanniques de la Hammer. Avec en prime, l'invariable plaisir de retrouver le magistral Christopher Lee et la séduisante Karin Dor, une sorte de gracieuse Barbara Steele d'origine teutonne.