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L'ENFANT PRISONNIER-1976-
Court-Métrage
Nationalité : France
Durée : 0h22
Theme
Milieu scolaire
- cinéma français -
Réalisation : Jean-Michel CARRÉ
Assistance à la Réalisation : Gabriel AUER et Alain GUESNIER
Prise de vues : Simon EDELSTEIN
Musique : Jean FERRAT
Chanson : Jean FERRAT
Récompenses
- Grand Prix du Film Francophone, New Orléans 1976
- Grand Prix de l'Office de la Création Cinéma 1976
- Prix Spécial du Jury, Festival International de Grenoble 1976
Distributeur : Les Films du Grain de Sable
Visa d'exp. : 44891
Résumé
Panonceau introductif au film
"Le jour où l'on chercha à imposer l'enseignement obligatoire au Tibet, on se heurta à la résistance des femmes : "Mais ils sont fous ces hommes de vouloir enlever nos enfants pour les instruire à un âge où ils ont tant à apprendre" .....
Le petit Quentin a un réveil matinal plutôt problématique, voire difficile. Alors que son paternel houspille bêtement son épouse pour une histoire de chemise non repassée, le garçon effectue de rituelles grimaces devant le miroir de la salle de bain, fait semblant de se raser, utilise même un spray déodorant. Après un hâtif petit-déjeuner, il s'en va pour l'école, à pied, côtoie un accident de la circulation, une rixe entre deux quidams et moult panneaux d'interdiction. Dans la cour de son bahut, l'oppressante méchanceté des enfants, entre eux, est manifeste, avec l'incontournable souffre-douleur et les incessants jeux violents volés à l'actualité : "Il était une fois dans l'Ouest", la guerre du Vietnam. On tue le méchant, on regarde des photos pornographiques, on enferme aux toilettes le récalcitrant. Reflets flagrants de notre monde actuel. En classe, discipline de fer. L'instituteur fait un cours sur les batailles de Napoléon, prenant fait et cause pour l'empereur et racontant, en acteur de théâtre refoulé, emphatique et pompeux, un affrontement militaire avec une armée ennemie. Une gamine, pour la caméra, énumère ce qu'elle porte et qui est censé participer à la relance économique. On suit aussi l'échange verbal entre le directeur de l'établissement scolaire et la maman de Quentin sur les orientations conseillées pour son fils, confiant que les mauvais éléments sont signalés et suivis depuis la maternelle, sur fond de discours de Peyrefitte, Malraux, de Gaulle et quelques autres hommes politiques prêchant l'ordre et l'autorité. Puis, on apprend "utopiquement" aux gamins comment remplir une demande d'emploi. Plan fixe final : un horodateur et Quentin qui pointe.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Encore une oeuvre bienvenue de l'indispensable Jean-Marie Carré, dénonciatrice de la mainmise du pouvoir sur l'éducation et de l'influence catastrophique de la société sur l'abêtissement et la servilité de nos jeunes con-citoyens.
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Bibliographie
Dvd