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LE SAMOURAÏ-1967-
Nationalité : France
Durée : 1h35
Date de sortie en France : 25/10/1967
Genre : POLICIER
Theme
Tigres
- cinéma français -
Réalisation : Jean-Pierre MELVILLE
Inspiration : D'après le roman The ronin de Joan MAC LEOD
Prise de vues : Henri DECAE
Nota
Carton du générique : "Il n'y a pas de plus profonde solitude, que celui du samourai, si ce n'est que celle d'un tigre dans la jungle, peut-être" (extrait du Bushido, le livre des samouraïs)
Distributeur : Prodis
Visa d'exp. : 33208
Résumé
En vrai tueur professionnel, méthodique, froid et prévoyant, Jeff Costello surnommé dans le milieu, "le Samouraï" exécute le directeur d'un night-club, sans aucune pitié ni bavures superficielles. Après avoir rempli avec efficacité et sobriété son mortel contrat, il attend patiemment de toucher le reste du montant de sa sanglante prime, mais les choses vont en fait sérieusement se gâter pour lui.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une oeuvre solide et parfaitement efficace, pour un des meilleurs rôles d'Alain Delon (chose rare) dans ce personnage typé d'implacable tueur solitaire qui succombe, impassible et prédestiné, à son inévitable fatum.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 18/20
Revu en vidéocassette en 2008 et bien plus apprécié qu'à sa sortie, où je le cataloguais "film de mecs", comme bien des polars des sixties (regard sur les femmes par trop machiste). En dépit de l'intrigant volatile et des volutes de départ, je lâchais le beau Delon et ses cent pas, trop lent à en venir au fait. A présent, je trouve qu'il tenait là un des rôles les plus fascinants de sa carrière. Sans doute la présence de François Périer y est-elle pour beaucoup, ce flic fonctionnant au feeling, ramènerait assez bien à la grande improvisation policière pré-soixante-huitarde ! Le scénario est faussement traditionnel : s'y insinuent quelques travers, que ce soit Jeff Costello (il garde son chapeau et exhibe ses gants), le Commissaire qui le traque (aucune discussion avec ses hommes), ou le réseau qui l'emploie (curieux revirement pour des pros). Quelques loufoqueries de comportement donc, qualifiées de "bourdes scénaristiques" par quelques spectateurs d'aujourd'hui, où tout est bien classé, un polar de ce type devant rester lisse.. Le chant de petit oiseau en cage, nourri par le gangster soudain blessé attendrit, menton arrogant mais regard de garçonnet, ces deux dames éprouvées, qui l'épargnent, pourquoi le spectateur se range t'il à leur avis ? ... Côté atmosphère, le déroulement de l'enquête rappellerait "Maigret" ou même le "Commissaire Bourrel" de la télé d'avant, certes en plus énigmatique, et filmé de façon plus prestigieuse. Franchement, un EXCELLENT MELVILLE, à voir et à revoir !
Bibliographie