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COMME UN TORRENT-1959-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Some came running
Durée : 2h16
Date de sortie en France : 01/04/1959
Genre : MÉLODRAME
Themes
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma américain -
Réalisation : Vincente MINNELLI
Inspiration : D'après le roman éponyme de James JONES
Prise de vues : William H. DANIELS
Musique : Elmer BERNSTEIN
Produit par Sol C. SIEGEL
Distributeur : MGM
Visa d'exp. : 21929
Résumé
Un romancier raté et de surcroît alcoolique revient au pays, après avoir rempli ses devoirs militaires, avec ses problèmes sentimentaux et son irrépressible besoin d'amour. Il est accompagné par Ginny Moorhead, une pauvre fille paumée follement amoureuse de lui et qui se traîne à ses cotés depuis une rencontre à Chicago. Son sentiment naissant pour la belle et froide professeur de littérature du coin va encore compliquer la situation déjà fort complexe et détériorée.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Excellente oeuvre de Vincente Minnelli, adaptée d'un étonnant best-seller yankee.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Minnelli réussit parfois le mélodrame (à deux doigts souvent de se vautrer)mais ce film ci est une réussite : personnages fouillés (même les secondaires), interprétation de premier ordre : Sinatra, Dean Martin et l'émouvante Shirley MacLaine sans oublier Arthur Kennedy ou Leora Dana dans des rôles ingrats (les plus difficiles). Une mention pour l'oubliée Carmen Phillips et Martha Hyer (cantonnée dans les emplois de rivale blonde froide et antipathique qui obtint l'oscar du meilleur rôle pour sa prestation de professeur frigide.
Note : 17/20
Comment percevoir un film de Vincente Minnelli de 2h17 datant de 1958 en 2010 ? Tout le monde admire sans concession, c'est un chef-d'oeuvre... J'ai trouvé un peu laborieuse la première heure, les dialogues auraient pu être moins convenus. Heureusement, c'est rattrapé ensuite, l'ennui disparaît, et c'est palpitant le dernier quart d'heure. Le summum est atteint avec la fête foraine cadrée avec soin et qui semble pourtant partir dans tous les sens, plus cette dénivellation qu'on sent venir car le couple final sonne à moitié juste seulement. Sinatra à la hauteur du rôle, très smart en écrivain qui ne l'est plus vraiment, avec cette flamme aussi prompte qu'un chalumeau. Un peu dommage qu'on ignore complètement ce qu'il a pu écrire. Passant des uns et aux autres, le mac Dean Martin n'étant pas des moindres, on s'attendrit et on rit à gorge déployée... Le qu'en dira-t-on, la crainte du vide ou de l'aliénation, les petits drames existentiels de tout un chacun sont passés en revue. Un personnage met à mal toutes les tentatives des autres : dès sa sortie du car, elle crève l'écran par sa verve enfantine. Armée de son sac nounours et de son oreiller, elle déclenche honte et envie qu'on la berce : c'est Shirley Mac Laine, particulièrement lumineuse dans cette histoire.
Bibliographie