A travers l'opposition larvée entre les deux organistes, Stefan Uher tente de cerner la problématique de la musique sacrée, voire de l'art en général, face à la foi et à l'humanité tourmentée. Illustrant son propos sur un fond historique et scénaristique marqué par le conflit de la Seconde Guerre Mondiale, il s'avère que parfois son propos se disperse et s'amenuise dans une dramaturgie fantomatique où les intérêts des uns brouillent les motivations des autres, avec sans cesse en finitude, la médiocrité, la convoitise et la mort en filigrane ou en évidence...