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MISSION : IMPOSSIBLE-1996-
Nationalité :
États-Unis231
Titre VO : Mission: impossible
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 23/10/1996
Réalisation
:
Brian DE PALMA
Inspiration
:
D'après les personnages de la série TV "Mission impossible" de Bruce GELLER
Prise de vues
:
Stephen H. BURUM
Musique
:
Danny ELFMAN
Cascades
:
Tom LUCY
Distribution
Distributeur : UIP
Visa d'exp. : 90444
Résumé
La fameuse équipe du contre-espionnage américain "Mission impossible" est appelée par son chef, Jim Phelps, en mission à Prague, afin d'appréhender l'espion Alexandre Golitsyn qui doit dérober, à l'ambassade des Etats-Unis, la liste secrète des agents yankees en poste en Europe Centrale. L'opération est un dramatique échec et transpire la trahison. Ethan Hunt, à priori seul rescapé de la tragique mission, va devoir prouver son innocence, sauver sa peau et démasquer le mystérieux traître.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
De la belle ouvrage, parfaitement efficace.
Critiques - Commentaires Public
8009
inconnu(e)
Sans la scène délirante du TGV ce serait absolument insipide.
1386
inconnu(e)
Brian De Palma a du talent et il le prouve une nouvelle fois en rendant une série soporifique en excellent film. On retrouve tous les thèmes du cinéaste et surtout la forme. On est vraiment complètement paumés dans cette histoire et on aime ca comme dans "Pulsions" "Obsession" et "Les incorruptibles".
1384
Bonjour, monsieur cet homme, c'est Brian de Palma. Dans le passé, il s'est montré réalisateur habile et original. Depuis quelques films, il semble avoir tout oublié. Vous trouverez ci-joint sa dernière livraison et, après visionnage, vous constaterez les points suivants :
1- de la légendaire série, il ne reste que l'emballage, pur prétexte commercial.
2- mises a part les premières scènes (jusqu'à la 'noyade' de Voight), la direction d'acteurs est inexistante, et la réalisation n'est qu'une suite de séquences sans la moindre unité. Certains vous auront vanté deux scènes 'd'un suspense hallucinant'.
La première concerne le piratage de l'ordinateur central de la CIA en fait de suspense, la multiplication des effets (rat, poignard, goutte de sueur, etc.) provoque le fou rire (et c'est alors 'miction très possible'...). Quant à la poursuite finale, outre le fait qu'un TGV a beaucoup de mal a circuler sans caténaires, il suffit de revoir 'un flic' de Melville pour comprendre qu'on peut clouer un spectateur a son siège sans en faire des tonnes. Enfin, vous avez pu juger de la distribution. Quelques bons acteurs meurent trop tôt, et c'est bien dommage. Si Vanessa Redgrave n'a qu'a paraître pour être lumineuse, Voigt semble complètement perdu. Restent deux des plus grandes impostures du cinéma actuel : Tom Cruise, à qui il faudra bien dire un jour qu'une belle gueule de figurant pour spot publicitaire n'autorise pas à se proclamer acteur, et Emmanuelle Béart, transparente au sens vide de toute substance, comme d'habitude... Votre mission, si vous l'acceptez, sera d'espérer avec moi qu'il n'y ait pas de suite à tout cela, et que De Palma, s'il persiste dans cette voie, signe désormais Alan Smithee. ou bien qu'il s'autodétruise... bonne chance (malgré ton 15 sur 20 !).
1- de la légendaire série, il ne reste que l'emballage, pur prétexte commercial.
2- mises a part les premières scènes (jusqu'à la 'noyade' de Voight), la direction d'acteurs est inexistante, et la réalisation n'est qu'une suite de séquences sans la moindre unité. Certains vous auront vanté deux scènes 'd'un suspense hallucinant'.
La première concerne le piratage de l'ordinateur central de la CIA en fait de suspense, la multiplication des effets (rat, poignard, goutte de sueur, etc.) provoque le fou rire (et c'est alors 'miction très possible'...). Quant à la poursuite finale, outre le fait qu'un TGV a beaucoup de mal a circuler sans caténaires, il suffit de revoir 'un flic' de Melville pour comprendre qu'on peut clouer un spectateur a son siège sans en faire des tonnes. Enfin, vous avez pu juger de la distribution. Quelques bons acteurs meurent trop tôt, et c'est bien dommage. Si Vanessa Redgrave n'a qu'a paraître pour être lumineuse, Voigt semble complètement perdu. Restent deux des plus grandes impostures du cinéma actuel : Tom Cruise, à qui il faudra bien dire un jour qu'une belle gueule de figurant pour spot publicitaire n'autorise pas à se proclamer acteur, et Emmanuelle Béart, transparente au sens vide de toute substance, comme d'habitude... Votre mission, si vous l'acceptez, sera d'espérer avec moi qu'il n'y ait pas de suite à tout cela, et que De Palma, s'il persiste dans cette voie, signe désormais Alan Smithee. ou bien qu'il s'autodétruise... bonne chance (malgré ton 15 sur 20 !).
Bibliographie
- FICHE de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1996