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RIDICULE-1995-
Nationalité : France
Durée : 1h42
Date de sortie en France : 09/05/1996
Réalisation : Patrice LECONTE
Prise de vues : Thierry ARBOGAST
Musique : Antoine DUHAMEL
Décors : Ivan MAUSSION
Costumes : Christian GASC
Autres Récompenses
Prix Lumière 1997 du Meilleur Film
Distributeur : Polygram Film
Visa d'exp. : 86063
Résumé
Le jeune Grégoire Ponceludon de Malavoy décide de requérir les hautes sphères de la Cour de Louis XVI, afin d'obtenir des subsides lui permettant d'assainir les insalubres marécages de son petit domaine provincial, infesté par les insectes et la maladie. Avec l'aide du marquis de Bellegarde dont la séduisante fille ne le laisse guère indifférent, il se fraye lentement une difficile audience auprès du monarque, entouré d'une foule de courtisans veules et soumis qui rivalisent d'obséquiosité et de ridicule.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une excellente peinture d'époque qui harponne efficacement l'hypocrisie et la déchéance d'une caste d'insupportables et vaniteux privilégiés.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
C'est le bel esprit qui ouvre les portes. "Je viens de prouver l'existence de Dieu. Je peux tout aussi bien prouver le contraire quand il plaira à sa Majesté".A Versailles, à l'aube de la Révolution Française, il faut régner par le verbe, protégé par une lignée véritable ou inventée.Intercepter et monter en surface spontanément suite à l'impact d'une attaque ou d'une allusion, l'assistance nécessaire et spontanée d'un bon mot protecteur permettant d'assurer davantage la continuité toujours précaire de courtisans ripailleurs et non croyants, en espérant que leurs prouesses parviennent aux oreilles d'un roi uniquement charmé par l'aménagement de la réplique.Tout n'est qu'un cannibalisme verbal de salons, loin des souffrances d'un peuple ignoré par une tablée de prédateurs déconfits à l'idée de disparaitre de l'environnement d'un monarque.En délégation, afin de sauver les siens intoxiqués par la fièvre des marais, le baron Grégoire Ponceludon de Malavoy s'apercevra qu'il est bien préférable de relever les manches sur ses terres plutot que de quémander de l'assistance à de fragiles figurines instables et poudrées, ne pensant qu'a prolonger leurs survies dans des joutes quasi quotidiennes, que des évènements sanglants se profilant lentement à l'horizon, se chargeront de disperser.
Bibliographie