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L'EMPLOI-1961-
Nationalité : Italie
Titre VO : Il posto
Durée : 1h45
Date de sortie en France : 23/01/1963
Réalisation : Ermanno OLMI
Scénario : Ermanno OLMI
Prise de vues : Lamberto CAIMI
Musique : Pier emilio BASSI
Autres Récompenses
- British Film Institute Awards, 1961 Sutherland Trophy pour Ermanno Olmi
- Primé au festival de Valladolid 1962
- Prix de l'Office Catholique, et Italian Film Critics Award Venise 1961
-Trophée "David de Donatello" Rome 1962
Résumé
Le jeune Domenico, fils d'ouvriers, s'en vient à Milan, afin de passer des épreuves écrites pour l'obtention d'un poste d'employé de bureau. Il fait la connaissance d'une délicieuse jeune femme, prénommée Antonietta, qui est inscrite au même concours. Malgré sa réussite, le garçon sera obligé d'attendre qu'une place se libère et devra, pour le moment, faire office de simple planton.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une oeuvre étonnante et lucide de la flamboyante période du néo-réalisme italien, faite d'observation minutieuse, sur fond de tangible et désabusé constat d'une triste fatalité économique et sociale, toujours d'actualité.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 17/20
Charmante caricature de la bureaucratie milanaise d'il y a plus de quarante ans, grâce au dvd (v.o.) visionné en mars 2009. Ceux qui ont commencé à travailler entre les années soixante et soixante-dix devraient sourire plus d'une fois... Le jeune homme, par son visage transparent, exprime bien les premiers pas professionnels, les examens souvent idiots, et puis ces minutes à l'aventure et à la merci des humeurs de ceux bien en place, l'ennui dans des travaux répétitifs pour faire ses preuves... Avec les sacro-saints horaires. Et pour des besognes d'intensité et d'utilité variables, à côté d'êtres brandissant leur grade le cas échéant... Filtre aussi la générosité, tout n'est pas mesquinerie (le poisson rouge), rien de lugubre, mais de la familiarité : c'est un très beau noir et blanc sur un rythme constant, et au détail qui imprime sa marque (largement autodidactique ?)... Une scène déconcertante de solitude en société : le "débordement" répété, sous forme de sauterie, une fois l'an, les non accompagnés ayant droit à une bouteille en entrant... En attendant d'acquérir un brin de résignation, notre employé va avoir besoin de s'amarrer à une jeune fille croisée aux examens et embauchée à un autre étage, approche fluide, prometteuse, ils se donneront la main en courant et savoureront un café en tête-à-tête lors de la pause-déjeuner (qui donnerait envie de filer en Italie rien que pour une tasse) ! La parfaite élocution, la musicalité du parler milanais donnent du plaisir à suivre ce film tranquille. S'ajoute la timidité du jeune homme face à la jeune fille déjà rompue à son rôle futur : on songe irrésistiblement (mais à l'envers) à la romance "Non ho l'età" de la chanteuse Gigliola Cinquetti quelques années plus tard (1964)!