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ASPHALTE-1929-
Film Muet
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Asphalt
Durée : 1h34
Réalisation : Joe MAY
Scénario : Joe MAY (sous le nom "Fred Majo") , Hans SZEKELY et Rolf E. VANLOO
Inspiration : D'après une nouvelle de Rolf E. VANLOO
Prise de vues : Gunther RITTAU
Production Erich POMMER
Résumé
Albert Holk est un énergique schupo, intègre et consciencieux, un de ces nombreux agents de police qui règlent la circulation aux croisements de certaines rues animées de la capitale, avec un indéniable métier et une chorégraphique dextérité. A la fin d'une de ses journalières vacations, il est sollicité par l'employé d'un bijoutier pour confondre une délicieuse brunette, Elsa Kramer, soupçonnée d'avoir dérobé subrepticement un minuscule, mais dispendieux, diamant. Notre efficace pandore a tôt fait de découvrir la pierre précieuse, habilement dissimulée dans l'embout du parapluie de la belle qu'il se prépare à emmener au commissariat, malgré le magnanime point de vue du commerçant, qui veut passer l'éponge. Prétextant ne pas avoir ses papiers sur elle, la rouée demoiselle parvient à imposer à son intransigeant cerbère, un détour par son appartement, où elle fera montre de séduction et de roublardise, pour amadouer, puis séduire le naïf policier qui finira par succomber à ses charmes évidents. Le lendemain, Albert Holk, peu fier de ses coupables abandons et plutôt culpabilisé de son manque de probité professionnelle, reçoit par courrier de la belle, une sympathique boîte de cigares et ses papiers qu'il avait oublié dans ses fripons désarrois. Avec une louable promptitude et une rage rétrospective, notre agent de police retourne chez la coupable séductrice pour lui rendre son méprisable cadeau et finalement... retomber dans ses bras. C'est le moment que choisit un prétendu consul, qui vient de perpétrer un casse dans les sous-sols d'une banque parisienne, mais surtout amant attitré de la vile créature, pour faire irruption dans l'appartement. S'en suit une violente bagarre et le décès du malfrat, refroidi par un ardent coup de tisonnier. Effondré de son geste, Albert Holk s'en vient confier son désarroi et sa faute à ses parents et va accompagner son paternel, ancien gardien de la paix à la retraite, au commissariat, pour se livrer. Heureusement pour lui, la jeune femme témoigne dans le sens d'un acte commis en légitime défense, avant d'être incarcérée pour complicité criminelle avec le coupable défunt. Albert Holk lui promet de l'attendre à sa sortie de prison.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Une oeuvre rare, de la période réaliste allemande conçue dans les années vingt finissantes, qui reste un grand moment de cinéma, aussi bien par l'habile utilisation de la caméra que la qualité remarquable de son scénario et l'étonnante performance des principaux acteurs, transcendés par un montage percutant et hautement dynamique. On notera une fulgurante interprétation de Betty Amann qui ne renouvèlera plus son exceptionnelle prestation, ni avant ni après son départ pour les States.
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Bibliographie