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TROIS JOURS-1991-
Nationalité :
Lituanie109
Titre VO : Trys dienos
Durée : 1h20
Date de sortie en France : 18/10/1995
Réalisation
:
Sharunas BARTAS
Scénario
:
Sharunas BARTAS
Prise de vues
:
Vladas NAUDZIUS
Musique
:
Sharunas BARTAS
Distribution
Distributeur : Ciné Classic
Visa d'exp. : 88247
Résumé
Ce n'est pas Dieu qui nous punit, c'est notre âme...
Dans la campagne lituanienne, une vétuste masure à l'agonie, un vieux bonhomme rabougri, une fillette et deux jeunes hommes dans la fleur de l'âge. On retrouve ces derniers qui ont décidé de quitter les lieux, sur un appontement du port de Kaliningrad, désoeuvrés et largués, abordant deux demoiselles dont l'une soutient difficilement un quidam titubant, visiblement imbibé. Commence une longue errance sans finalité particulière, hormis peut-être celui de trouver un hébergement provisoire. Les deux garçons parviennent à introduire une demoiselle dans un hôtel où manifestement elle n'est guère la bienvenue. Dans le sous-sol de l'immeuble, l'un d'eux sympathise avec l'ivrogne qui officie auprès de la chaudière du bâtiment et se fera, plus tard, agresser et voler par des aigrefins le supposant fortuné. Trois jours durant, les uns et les autres se meuvent sans but apparent, dans une sorte de no man's land sinistre et permanent.
Dans la campagne lituanienne, une vétuste masure à l'agonie, un vieux bonhomme rabougri, une fillette et deux jeunes hommes dans la fleur de l'âge. On retrouve ces derniers qui ont décidé de quitter les lieux, sur un appontement du port de Kaliningrad, désoeuvrés et largués, abordant deux demoiselles dont l'une soutient difficilement un quidam titubant, visiblement imbibé. Commence une longue errance sans finalité particulière, hormis peut-être celui de trouver un hébergement provisoire. Les deux garçons parviennent à introduire une demoiselle dans un hôtel où manifestement elle n'est guère la bienvenue. Dans le sous-sol de l'immeuble, l'un d'eux sympathise avec l'ivrogne qui officie auprès de la chaudière du bâtiment et se fera, plus tard, agresser et voler par des aigrefins le supposant fortuné. Trois jours durant, les uns et les autres se meuvent sans but apparent, dans une sorte de no man's land sinistre et permanent.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une forme de désespoir atone et persistant, avec en filigrane et en rémanence, une constante lassitude existentielle où chacun semble se démener, de guerre lasse, sans but et sans avenir dans l'indifférent défilement des saisons.