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Nationalité :
États-Unis231
Titre VO : Come back Africa
Résumé
"1959 : aucun acteur professionnel, dans ce film qui raconte le destin d'un homme
et de son pays. Ceci est l'histoire de Zachariah, l'un des innombrables Africains
que le régime contraint chaque année, à quitter sa terre, pour travailler dans
les mines d'or. Ce film a été tourné clandestinement" .....
                                                       (intertitre de présentation du film).
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Sans émotion apparente, ni démonstration cinglante, l'efficace réalisateur Lionel Rogosin dénonce magistralement une dramatique situation sociale, économique, politique et humaine, symptomatique d'une véritable détresse existentielle.
Critiques - Commentaires Public
8011
Note : 17/20
Affiche-phare du Festival des Trois Continents 2013. Attiré par l'accolade du couple, le spectateur se voit emballé par la bande-annonce des musiciens appliqués. Deux accroches pour vite se mettre dans la peau des crève-la-faim d'Afrique du Sud à travers Zachariah et son parcours. La pression de la grande ville, miroir aux petits boulots des sixties peut connaître en 2013 (bien plus qu'à la sortie du film à ce qu'on dit) un écho certain. Sur le fond, ce n'est jamais moralisateur, les faits semblent captés bruts de décoffrage. Petites scènes anecdotiques éloquentes, productives. Démarche honnête. Le réalisateur montre le mépris des blancs envers la population noire écrasée tout comme l'incompréhension des nuances entre domestique et patronne (Zachariah jetant la casserole et la soupe !), comme sur le mode espiègle (on suppose que Zachariah fait l'âne mais on est sûr que les blancs, instruits, le malmènent volontairement). Habile détour de cinéaste pour placer son message de la bouche de personnages autour d'une table à une heure tardive (petite galerie de portraits savoureux, tirade explicative tout assez saisissante !). Se devine constamment une sorte de "qui-vive" dû au tournage en semi-clandestinité avec acteurs non professionnels. Il est certain que la musique improvisée a un rôle édulcorant, sans pour autant gommer les atrocités des guerres raciales. Si la regrettée Myriam Makéba tenait là LE tremplin pour sa carrière, son exil aux Etats-Unis y aurait succédé, pour le meilleur et... Tout le film porte cette alternance de bonheurs fugaces et couperet final, y compris la pellicule qui se fait la malle sur les derniers plans :-/ (film cassé ?), n'empêchant nullement les déductions de tout un chacun.