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BARBEROUSSE-1965-
Nationalité : Japon
Titre VO : Akahige
Durée : 3h00
Date de sortie en France : 14/01/1978
Genre : DRAME
Themes
Milieu médical
- cinéma japonais -
Poisons
- cinéma japonais -
Réalisation : Akira KUROSAWA
Inspiration : D'après un roman de Shugoro YAMAMOTO
Prise de vues : Asakazu NAKAI et Takao SAITO
Musique : Masaru SATO
Distributeur : Alive
Visa d'exp. : 45378
Résumé
Au Japon, à l'époque féodale, un jeune étudiant en médecine, tout frais émoulu d'une haute école de Nagasaki, se trouve à son grand désappointement, nommé dans l'hôpital d'un quartier pauvre de Tokyo auprès du médecin-chef Barberousse. Son contact quotidien avec les miséreux et les laissés-pour-compte, la forte présence de son supérieur, lui feront découvrir, au fil des semaines et des problèmes, un autre aspect de la médecine, loin des honneurs et des privautés.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 19/20
Un véritable chef-d'oeuvre humaniste et un somptueux hymne à la fraternité.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
signature non-référencée
Comme dit le Docteur "Barberousse" dans le film : Dans une vie, rien n'est plus sublime que les derniers instants. Toute l'atmosphère du film de Kurosawa est contenu dans cette phrase. J'ai vécu moi-même des fragments de derniers instants de quelques personnes. M.R.
Note : 15/20
Vu le dvd en version complète d'affilée, inclus entracte musical sur écran noir : ce fut une erreur d'appréciation, mieux vaut deux séances tellement c'est ardu. Savant jeu d'ombres et de lumières en noir et blanc. Comporte des scènes à couper le souffle. Un propos riche d'une infinité d'angles. J'ai trouvé que c'était une épreuve à cause de la forme choisie, théâtrale avec parfois ces rituels japonais qui, pour nous autres Européens, s'étirent dans le vide en amenant une austérité fatigante. En fait, tout en suivant l'évolution du jeune médecin auprès de Barberousse, j'ai vraiment accroché à partir de la petite Otoyo, il faut voir comment Akira Kurosawa l'a filmée, toute en ombres avec ses yeux luisants. Elle apporte beaucoup d'humanité à tout le reste. Des scènes sidérantes donc, entre autres cette audace de borborygmes d'un agonisant, l'opération sans anesthésie (on ne voit pas de sang) mais aussi cet instant capital de la conversation d'Otoyo avec le "petit rat" Chono, tandis qu'une soignante pleure dans le coin droit de l'écran..."A-t-on jamais vu les politiques s'attaquer à la misère et à l'ignorance ?" : cette question du Docteur Barberousse vient contrebalancer le parfois discutable "rien n'est plus sublime que les derniers instants"