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COEUR DE BRAISES-1983-
Réalisation : Thomas KOERFER
Prise de vues : Frank BRÜHNE
Musique : Peer RABEN
Résumé
En Suisse, durant l'année 1944. Avec une promptitude et une efficacité toutes helvétiques, sans réel questionnement moral, François Kolb, directeur des imposantes usines d'armements Promet, continue ses lucratives affaires, vendant ses guerrières marchandises indifféremment aux Allemands et aux Alliés, alternant réception en l'honneur de l'ambassadeur teuton avec celle donnée pour celui de l'Angleterre qui, en dernier lieu verra fort mal ce commerce avec l'engeance nazie, menaçant d'un prochain bombardement l'entreprise. Une affaire familiale rentable dans laquelle le frère du patron, prénommé Albert, s'occupe de la sécurité dans l'usine et occasionnellement des embrasements de sa belle-soeur, alors que le père de cette dernière, l'ancien colonel Wettach vit dans ses lointains souvenirs africains. Seul le petit Andres est malheureux de l'indifférence de ses parents et verra donc avec bonheur et contentement l'arrivée dans la vaste demeure d'une gamine de son âge, Anna, une enfant d'origine polonaise, réfugiée, accueillie dans la famille. Une tendre complicité va peu à peu lier les deux mômes qui aideront un soldat polonais retenu dans un camp d'internement, à s'évader, un acte de bravoure durant lequel le sympathique grand-père, faisant diversion, sera, par méprise, abattu. Un dramatique événement qui verra le départ d'Anna de la maison. Quarante années plus tard, elle et Andres se reverront lors d'une conférence de presse et malgré les intangibles liens du passé, ne pourront vraiment se trouver dans leur profonde différence, lui ayant repris les rênes de l'entreprise paternelle, elle comme journaliste engagée et militante.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Toujours le même plaisir renouvelé de retrouver dans un film le grand acteur est-allemand Armin Mueller-Stahl, dans une oeuvre solide et percutante, dénonçant la réelle ambivalence, voire la sournoise hypocrisie de certaines institutions helvétiques durant la Seconde Guerre Mondiale, à laquelle on pourrait reprocher un certain académisme et une erratique pesanteur dans la réalisation.
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