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LA TRAVERSÉE DE PARIS-1956-
Nationalité : France
Durée : 1h20
Date de sortie en France : 26/10/1956
Themes
Taxis
- cinéma français -
Réalisation : Claude AUTANT-LARA
Scénario : Pierre BOST
Scénario et Dialogues : Pierre BOST et Jean AURENCHE
Inspiration : D'après la nouvelle éponyme de Marcel AYMÉ
Prise de vues : Jacques NATTEAU
Musique : René CLOËREC
Décors : Max DOUY
Montage : Madeleine GUG
Nota
Il existe une version colorisée
Distributeur : Gaumont Distribution
Visa d'exp. : 18104
Résumé
Durant les années sombres de l'Occupation, le marché noir bat son plein au nez et à la barbe des Allemands qui condamnent ce trafic illicite. Deux compères, Martin qui est chauffeur de taxi, mais sans emploi, et Grandgil qui est artiste-peintre, tentent de convoyer du cochon à travers Paris by night.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Une comédie fort bien menée. Gabin-Bourvil-De Funès, le célèbre trio, s'en donnent à coeur joie dans cette comédie aigre-douce qui propose un agréable moment de détente sur un fond historique finalement plutôt tragique.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Un chef-d'oeuvre indémodable du cinéma français servi par une brochette d'acteurs mémorables.
Que rajouter d’original sur ce film connu de tous, narrant dans une brève rencontre une tentative de connexion entre un artiste désabusé, provocateur, protégé, avide de théorèmes sur les limites de ses contemporains et un chômeur dont les possibilités de s’exprimer, avant d’en venir aux mains, ne dépasse pas trois phrases, le tout dans un périple se nourrissant de lâchetés contemplatives. Le prolétaire est durement malmené par un verdict de passage. Le pleutre rencontré au hasard est jugé sévèrement par un parachuté théorique, en manque d’expérience, désirant entériner sur le terrain, un catalogue social conçu entre intellectuels dans les salons, laminant le plus faible en le vêtant de toute la noirceur humaine.L’œuvre est récupératrice, en vaporisant un parfum d’homologation toujours latent envers ces constats racoleurs, hurlés dans les bars par un juge itinérant, transcendé par la liberté de vomir son mépris envers un troupeau héréditaire, durement touché."L’intellectuel" Grandgil vocifère, condamne une meute sans envergures camouflées dans les caves, en manipulant et rabaissant sournoisement par sa culture et sa présence d’esprit l’ouvrier Martin, ne sachant que geindre ou montrer les poings.La Paix, terminologie de ce parcours, repositionne chacun sur les rails d’un système maître serviteur, semblant indélébile. Le costume et les premières pour l’un, le port des bagages pour l’autre, dans un dernier contact chaleureux, mais superficiel, ne laissant aucune place à une réelle collaboration durable entre deux composants provisoirement rassemblés par la divine providence d'une occupation, synonyme de communication, entre une équation irréalisable en temps normal.Finalement le pire, c'est quand tout va bien.