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PEPPERMINT FRAPPÉ-1967-
Nationalité : Espagne
Titre VO : Peppermint frappe
Durée : 1h32
Date de sortie en France : 23/08/1973
Genre : DRAME
Themes
Milieu médical
- cinéma espagnol -
Enfance
- cinéma espagnol -
Photos et photographes
- cinéma espagnol -
Réalisation : Carlos SAURA
D'après une histoire de Carlos SAURA
Prise de vues : Luis CUADRADO
Musique : Luis DE PABLO
Produit par Elias QUEREJETA
Récompenses
Ours d'Argent, Berlin 1968 ex-aequo avec "L'innocence sans protection" de Dusan Makavejev
Nota
Film dédié à Luis Bunuel
Visa d'exp. : 41676
Résumé
Eminent radiologue pourvu d'une dévouée infirmière qui fait également office de secrétaire, Julian s'apprête à revoir son ami Pablo, de retour d'Afrique où il était parti quelques années pour des raisons professionnelles. Toujours fringant, ce dernier est désormais marié à une jeune et blonde créature prénommée Elena en qui notre médecin croit reconnaître une jeune femme croisée lors de la Semaine Sainte de Calanda, réputée pour son défilé religieux agrémenté de milliers de joueurs de tambours et de grosses caisses. Cette fascination ancienne mais toujours vivace, réveille chez lui de libidineuses envies qu'il peine à dissimuler, reportant finalement son attention vers Ana, son affable et fidèle collaboratrice qui présente un certain air de ressemblance, cheveux blonds et prestance en moins. Cette vague concordance physique sera peu à peu accentuée lorsque Julian l'invite et l'incite aux subtilités du maquillage féminin et en fait sa maîtresse. Après avoir passé une soirée mémorable en compagnie de Pablo et de son épouse, dans une ancienne résidence familiale aujourd'hui en ruines, dans laquelle il s'est toutefois aménagé un pied-à-terre, Julian se sent plein de colère et de rancune pour Elena à laquelle il avait ouvertement narré son trouble et ses sentiments, et qui avait raconté à son époux l'intime confidence concernant Calanda et ses tambourinants fantasmes. Profondément bafoué dans son for intérieur et mortifié de l'humiliation causée par les indirectes moqueries du couple, il projette de les tuer en simulant un accident au volant de leur rutilante voiture de sport.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Quatrième long métrage du réalisateur Carlos Saura qui venait de commencer avec son film précédent une incisive et régulière introspection des pharisaïques milieux bourgeois hispaniques sous l'étreinte politique et morale du franquisme. Une œuvre bienvenue qui percute avec sa radicalité vengeresse, encore bien timorée et lancinante et dont nous apprécierons particulièrement le double rôle de Géraldine Chaplin qui deviendra son égérie et sa compagne durant presque une vingtaine d'années.
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Bibliographie