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LE JOURNAL D'UN SUICIDE-1971-
Nationalité : France
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 13/03/1973
Genre : DRAME
Themes
Bateaux de croisière
- cinéma français -
Milieu judiciaire et juridique
- cinéma français -
Prisons
- cinéma français -
Armée
- cinéma français -
Prostitution
- cinéma français -
Télévision
- cinéma français -
Amnésie
- cinéma français -
Terrorisme
- cinéma français -
Réalisation : Stanislav STANOJEVIC
Prise de vues : Jean-Jacques FLORI
Musique : Catherine DERAIN
Montage : Bob WADE
Nota
Dédicace : "A mon père Aleksa" 1902-1970.
Distributeur : doriane films
Visa d'exp. : 38785
Résumé
Sur un bateau de croisière, faisant de touristiques escales dans les principaux ports de la Méditerranée, l'éternel guide accompagnateur (Sami Frey) se sent bien des attirances pour la traditionnelle interprète (Delphine Seyrig) qui fait partie inéluctablement du voyage. Les yeux toujours dissimulée derrière ses lunettes noires et plutôt laconique, voire taciturne dans ses propos, cette dernière finit par inviter son partenaire à lui raconter "quelque chose de beau". Commence une narration décousue et fragmentaire, évoquant aussi bien un homme qui, devant toute la misère du monde, ne peut plus rire, un autre, déterminé et stoïque qui refusera de s'arrêter aux injonctions militaires et sera froidement abattu par des soldats ou ce Prix Nobel de science, rebelle et farouche, qui clame sa colère lors d'une banale émission de télévision. Mais surtout l'histoire de ce couple anarchiste qui va commettre un sanglant attentat, ceinturé de grenades, dans la résidence familiale d'un ministre. Seule la jeune terroriste échappera à la mort, uniquement blessée aux jambes, d'abord condamnée à mort, puis emprisonnée à perpétuité, sous la surveillance d'un étrange gardien qui ne dort jamais, ancien militaire à moitié amnésique qui écrit inlassablement dans un cahier ses plus merveilleux souvenirs, vécus en compagnie d'une séduisante prostituée.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Malgré quelques dialogues navrants de platitude et de banalité, cette singulière oeuvre-gigogne d'un franc-tireur de la cinématographie française des années 70, a de quoi séduire bien des cinéphiles et fut déjà, à l'époque de sa (courte) sortie en salles, encensée par le journaliste et critique Jean-Louis Bory et remarquée par l'exigeant François Truffaut. Alliant avec une certaine dérision humoristique, une vision des plus sombres de l'humanité, avec ses charniers, ses camps et ses policiers, avec une forme de contestation obstinée, chagrine et désuète, Stanislav Stanojevic nous livre un ardent témoignage de ses révoltes et de ses contestations, certes bancal et malhabile, mais nimbé d'une profonde et indéniable sincérité qui pardonne bien des maladresses.
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Bibliographie