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Nationalités :
Allemagne5 / France60
Titre VO : Chinesisches Roulette
Durée : 1h26
Date de sortie en France : 30/03/1977
Distributeur : Films Molière
Visa d'exp. : 45964
Résumé
Gerhard Christ, un riche entrepreneur allemand, prétexte un voyage d'affaires à Oslo, pour passer le week-end, dans sa maison de campagne, une luxueuse et vaste résidence tenue par madame Kast et son fils Gabriel, accompagné de sa maîtresse parisienne, prénommée Irène qui vient d'atterrir à l'aéroport de Munich. Quelle n'est pas sa surprise, une fois arrivé sur place et après une promenade dans les sous-bois des environs, de découvrir sur les lieux, sa femme Ariane et son amant Kolbe, un vague associé de Gerhard. Après les premières minutes d'étonnement et de gêne passées, la situation est prise avec humour et décontraction. Les deux couples illégitimes se retrouvent donc ensemble sur place, une conjoncture fomentée par Angela, la propre fille d'Ariane et de Gerhard, une jeune adolescente handicapée à vie, qui peu de temps après, s'en vient aussi dans la maison de campagne, en compagnie de ses poupées et de sa gouvernante muette, Traunitz. Le lendemain soir, la gamine, retorse et malveillante leur propose de jouer à un jeu fort particulier : la "roulette chinoise" où deux camps sont en lice pour deviner une personne de l'autre groupe, choisie secrètement par les uns, en posant des questions orientées et symboliques.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Certains y verront une impitoyable satire sociale sur le mariage et le couple, d'autres une acerbe radiographie du handicap, moral et physique comme ciment du malaise et de la haine, dans tous les cas, une peinture décontractée et sarcastique de la nature humaine, de ses errements et de ses contradictions.
Critiques - Commentaires Public
6710
inconnu(e)
C'est très très mauvais... C'est pourtant remarquablement bien filmé et joué (excepté Brigitte Mira qui ici sonne faux), mais le scénario n'est pas du tout subtil, les dialogues sont prévisibles, le rythme ennuyeux. Bref, à oublier. Si le film n'avait pas été signé Fassbinder ça fait longtemps qu'il l'aurait été. Du même auteur et avec la même incroyable Margit Carstensen, qui n'a pas ici l'occasion de déployer son talent, on préfèrera de très loin trois films sublimes : "Les larmes amères de Petra von Kant", "Martha" et "Peur de la peur".