Quelques scènes mémorables, comme l'attirance et la séduction d'un pasteur noir ou le dépeçage artisanal d'un bœuf dérobé, un décor magistralement stylisé et l'effervescence brouillonne d'une populace en survie, faisant la nique au néo-réalisme italien, donnent à cette étonnante œuvre nippone, une indéniable originalité et une griffe particulière, propre à un réalisateur délibérément inclassable et singulier.