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LAWRENCE D'ARABIE-1962-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Lawrence of Arabia
Durée : 3h25
Date de sortie en France : 16/03/1963
Genres : AVENTURES / BIOPIC
Réalisation : David LEAN
Scénario : Robert BOLT
Prise de vues : Freddie YOUNG
Musique : Maurice JARRE
Nota
La version originale du film dure 222 minutes
Distributeur : Columbia
Visa d'exp. : 27086
Résumé
Durant la Première Guerre Mondiale, un officier britannique, le lieutenant Lawrence est envoyé auprès du prince Faycal en lutte avec l'ennemi turc. Très rapidement, l'homme se distingue à la tête d'un petit détachement de méharis et devient après maintes péripéties, un symbole et un espoir pour l'unité arabe.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Du grand spectacle pour une superproduction de la Columbia qui se regarde avec plaisir et délassement. Toutefois la vérité historique est largement elliptique et le film privilégie trop l'aspect "héroïque" du personnage, faisant une totale impasse sur la complexité et l'ambivalence de sa forte personnalité.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
S'il fallait concentrer dans un microcosme un des messages principaux de cette œuvre gigantesque, le sauvetage de Gassim adopterait un rang élevé. Un choc frontal s'opère entre une continuité discursive éternelle basée sur des écrits que l'on apprend, que l'on applique et que l'on offre à la génération montante qui elle en fera autant au sujet de sa descendance, sans en changer la moindre lettre et une prise de conscience de sa possibilité d'agir et de penser dans une liberté choisie, consciente d'elle-même éloignée d'une tutelle ancestrale.Gassim égaré dans le désert doit mourir, c'est écrit. Lawrence rétorque dans un premier temps que rien n'est écrit, pour ensuite spécifier que tout est écrit "Là dedans", c'est-à-dire dans un esprit indépendant, dans l'analyse et l'entreprise. Une approche universelle donnant naissance à l'individualité d'un raisonnement démarqué de la caste qui par sa conclusion sauvera une vie.Lawrence livre sur un plateau Hegel et Kant à une rose des sables, ne s'exprimant que par une loi unique depuis des millénaires. Un sacrifice au service d'un texte divin d'adoration, de résignation et d'abandon de soi est contourné pour permettre à un esprit d'en sauver un autre, par une procédure individuelle.Le prince Faycal à cheval, sabre au clair, ne peut rien faire contre la mécanisation terrestre et céleste, c'est un premier pas vers le siècle des lumières où il faut peu à peu s'adapter aux transformations technologiques et intellectuelles d'un autre continent.Sherif Ali Ibn El Kharish le comprend bien, il s'incline devant l'initiative d'une entreprise personnelle couronnée de succès, menée par un esprit indépendant. Cette attitude faisant suite à une condamnation de départ musclée contenant l'intégralité de la pensée de ses ancêtres, laisse présager l'entame potentielle d'une autre manière d'appréhender le monde.
inconnu(e)
J'ai vu le film « Lawrence of Arabia » à la télévision, et j'en suis restée émerveillée, autant par la musique, que par les paysages grandioses et par la superbe prestation de Peter O'Toole .... Maintenant je m'apprête à aller voir la version intégrale et je ne pense pas que je serai déçue.
Cette super-production enfin en version intégrale. Il aura fallu le temps, mais quel bonheur de pouvoir admirer à nouveau ce chef d'oeuvre. Pas loin de 4 heures d'un spectacle magnifique auquel on ne saurait tenir rigueur des inexactitudes ou approximations historiques. Un premier rôle en or pour Peter O'Toole.
(06/07/89)
Il y a certes un grand intérêt à porter à l'écran un héros aussi ambigu (tant idéologiquement que moralement), mais le film reste quand même et nettement une épopee colonialiste un peu longuette. Les Arabes y sont dépeints comme un ramassis de tribus ignorantes s'entredéchirant et vivant avec fatalisme le joug turc. Il faut qu'un Occidental s'en mêle pour qu'ils se réveillent enfin de leur sommeil et s'unissent. Quant à Lawrence, figure christique, messianique, c'est carrément le Willem Dafoe de l'époque ! PS. : Il faut quand même le souligner, les dialogues sont superbes.