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LE DICTATEUR-1940-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The great dictator
Durée : 2h10
Date de sortie en France : 04/04/1945
Themes
Sosies
- cinéma américain -
Amnésie
- cinéma américain -
Juifs
- cinéma américain -
Première Guerre Mondiale
- cinéma américain -
Affiche du film d'origine allemande
Nota
Charlie Chaplin interprète deux rôles différents
Visa d'exp. : 2563
Résumé
Première partie : durant la Première Guerre Mondiale, les incroyables et ubuesques aventures guerrières d'un anonyme petit barbier juif, tour à tour, serveur d'un gigantesque canon dans l'artillerie, préposé à la Défense Aérienne, fantassin dans l'infanterie, mécanicien aéronaute dans l'armée de Tomania...
Seconde partie : Quinze ans plus tard, un dictateur, un certain Adenoid Hynckel écrase la Tomania sous ses bottes en particulier la population juive du pays dans laquelle survit notre brave barbier devenu amnésique.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Délicieuse et convaincante parodie filmique, cinglante et brillante, dénonçant avec force et conviction, la dramatique montée du nazisme.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Film au sujet difficile, mais finalement optimiste, et souvent très drôle (le discours incompréhensible de Hynckel et l'affrontement des deux dictateurs), avec un sens de l'observation toujours très présent chez Chaplin, qui marie ici parodie et émotion avec bonheur.
"Adenoid Hynkel dictateur fantoche managé par sa mégalomanie et ses maladresses possède une copie antinomique. Un barbier juif lunaire, farfelu, froussard, inadapté aux procédures militaires.L’un postillonne et vocifère sur des micros craintifs des théories extrémistes pendant que le second rase et dépoussière sa rare clientèle sur des danses hongroises de Zoltan Brabek.Deux mondes façonnés sur un même moule expriment leur différence dans un univers buriné conservant curieusement une certaine fantaisie.Le contexte tout en étant préoccupant par la montée en puissance de ses doctrines et la virulence de sa répression ne sombre jamais dans la barbarie.Un burlesque qui tout en étant lucide l’emporte toujours sur le mélodrame.Il s’agit de dénoncer mais toujours dans une sorte de bonne humeur dont le spectateur ne doit jamais se séparer malgré la rudesse de certaines images.Les gags sont nombreux, lumineux, indulgents envers certaines caricatures ridiculisées sur la pellicule tout en étant hyper dangereuses dans la réalité.Une fusion intelligente entre un réalisme invivable et l’audace de s’en divertir.".
Bibliographie