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LA CRÉATURE INVISIBLE-1967-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : The sorcerers
Durée : 1h26
Date de sortie en France : 19/04/1973
Genre : FANTASTIQUE
Réalisation : Michael REEVES
Prise de vues : Stanley LONG
Musique : Paul FERRIS
Distributeur : Allied Artists
Visa d'exp. : 41234
Résumé
Le professeur Marcus Montserrat a enfin achevé son révolutionnaire appareil hypnotique qui permet de s'emparer de l'esprit d'une personne et de la transformer ainsi en une docile créature obéissante et soumise, une sorte de zombie dont la volonté dépend entièrement d'autrui. Après avoir été pendant des années la risée du monde scientifique, il est désormais prêt à prouver le bien-fondé de ses recherches, avec l'aide de son épouse et fidèle assistante Nicole. Reste juste à trouver le sujet approprié à la folle expérience, en l'occurrence un jeune quidam désoeuvré, prêt à se lancer plus ou moins aveuglément dans toutes aventures un peu singulières. Le choix se porte sur un certain Mike Roscoe, arrogant jeune dilettante fort prisé par la gent féminine qui, un peu par ennui et par bravade, accepte de se soumettre au fatidique appareillage, tout en ignorant totalement les machiavéliques desseins des Montserrat. L'expérimentation réussit parfaitement et procure au vieux couple l'étrange sensation de vivre par procuration, en éprouvant à nouveau la griserie de la danse, l'ivresse de la vitesse, l'insouciance de la jeunesse. Alors que Marcus veut désormais divulguer au monde entier le résultat de ses fantastiques recherches, sa femme, aigrie et perturbée par une morne existence faite de lourdes privations et d'incessantes humiliations, ne songe plus qu'à profiter de ce phénoménal pouvoir. Elle oblige ainsi Mike à dérober nocturnement un superbe manteau en fourrure et finit bientôt par ne plus vraiment contrôler ses pulsions d'asservissement et de domination.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Même si la réalisation n'arrive jamais à égaler la qualité et la folie du dernier film du réalisateur ("Le grand inquisiteur") disparu prématurément à l'âge de vingt-cinq ans, d'une overdose accidentelle de barbituriques, cette oeuvre étrange et quelquefois fascinante, nous permet de retrouver, avec bonheur et délectation, le grand Boris Karloff au crépuscule d'une carrière vraiment exceptionnelle.
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Bibliographie