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AU GRE DU COURANT-1956-
Nationalité : Japon
Titre VO : Nagareru
Durée : 1h56
Date de sortie en France : 03/08/2017
Genre : DRAME
Themes
Réalisation : Mikio NARUSE
D'après une histoire de Aya KODA
Prise de vues : Masao TAMAI
Musique : Ichiro SAITO
Distributeur : Les Acacias
Visa d'exp. : 147006
Résumé
Rika Yamanaka, une veuve de la campagne, s'en est venue dans la capitale, pour trouver un emploi de servante dans une maison de geishas tenue par l'affable Otsuta qui l'engage pour une probatoire période d'essai. Par sa gentillesse naturelle et son constant dévouement, elle intègre finalement l'établissement, devenant de part sa situation, une observatrice privilégiée de la vie de ses occupantes et de leur patronne. C'est ainsi qu'elle se rend rapidement compte, lors des habituelles emplettes culinaires que les commerces avoisinants leur font crédit depuis belle lurette et que la maison est depuis fort longtemps hypothéquée par Otoyo, la demi-soeur de la directrice. De plus, l'intempestive et colérique venue d'un certain Nokogiriyama, l'oncle d'une pensionnaire prénommée Namie qui vient de quitter les lieux sans être intégralement payée, ne peut que détériorer l'honorabilité de l'établissement. Malgré le cadeau de rupture de 100.000 yens d'un ancien protecteur, Otsuta ne voit pas vraiment la fin de ses problèmes financiers et se sent de plus en plus tentée de vendre le fond de commerce et d'en faire un restaurant. Du côté des pensionnaires, l'harmonie est loin d'irradier leur existence avec Yoneko dont la fille est malade, qui reçoit la visite courroucée de son ancien mari et Katsuyo, la fille de la patronne, qui a toujours refusé le métier de geisha, s'initiant désormais aux travaux de couture, avec l'acquisition d'une machine adéquate.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Scrupuleuse description d'un mode de vie qui tend à s'étioler et disparaître de la société nippone, trop souvent associé dans la mentalité occidentale à de la prostitution et qui révèle d'admirables compositions de femmes, avec en filigrane des hommes plutôt ombrageux et distants, hostiles et inutiles. Cette chronique quotidienne, contemporaine à l'époque du déroulement de la narration filmique, conte la vie de gens simples, une spécialité du cinéaste appelée "shomingeki", révélant maintes destinées souvent féminines, ballottées au gré du courant de l'existence, frêles et courageuses.
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Bibliographie