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BONJOUR-1959-
Nationalité : Japon
Titre VO : Ohayo
Durée : 1h32
Date de sortie en France : 12/01/1994
Genre : COMÉDIE
Themes
Milieu scolaire
- cinéma japonais -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma japonais -
Enfance
- cinéma japonais -
Poisons
- cinéma japonais -
Réalisation : Yasujiro OZU
Prise de vues : Yûharu ATSUTA
Musique : Toshiro MAYUZUMI
Production : Shochiku
Distributeur : Alive
Visa d'exp. : 80683
Résumé
Deux gosses de la banlieue de Tokyo, Isamu et Minoru, sont fort envieux du poste de télévision de leurs jeunes voisins "progressistes" chez lesquels ils vont voir des combats de sumo sur le petit écran, à défaut de perfectionner leur anglais. Ils demandent avec insistance à leur parents d'acheter, eux aussi un récepteur, ce que ces derniers refusent, en leur ordonnant de se taire, devant leur insistance à dénigrer l'artificiel langage social des adultes. Les gosses vont les prendre au mot, en faisant une grève de la parole, ce qui va provoquer indirectement une (nouvelle) querelle avec une voisine qu'ils refusent obstinément de saluer.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
On aborde à nouveau un des thèmes de prédilection de Yasujiro Ozu, le rapport entre les générations (enfants / adultes / troisième âge) qui est ici étonnamment maîtrisé et particulièrement présent. Et le monde particulier de l'enfance, pétomanie et pierre ponce, d'une exquise proximité sonore.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 19/20
Projeté aux Trois Continents Nantais de 2012 avec salles spacieuses... combles deux séances de suite, cette plongée dans un microcosme japonais modifié par la culture étasunienne restant (ou redevenant ?) d'un charme fou. Des ragots féminins aux confidences masculines de bistrot, de quoi sourire sans arrêt tellement on se sent en terrain familier. On devine un travail minutieux pour un résultat ultra simple. Vu sous plusieurs angles, avec des dialogues d'une fraîcheur exquise. Le seul petit défaut serait la lecture des sous-titres français quand l'image est claire. Peu gênant puisque le fil narratif est d'une limpidité totale. On glisse d'un plan à l'autre comme si on était dans son village, son lotissement, douillettement parachuté dans un intérieur qui fait corps avec ses habitants. Ce qui pouvait devenir trivial à cause des petits bruits dûs aux effets de pierre ponce continue d'être charmant. Fait penser aux meilleures bandes dessinées crées à ce jour. Un film réunificateur (qui existe en dvd !). Certes, les Etats-Unis et le Japon ont un peu changé de place sur l'échiquier géopolitique depuis 1959. Sauf que les questions existentielles elles, sont immuables (éducation, pièges de la routine, facettes de la transgression enfantine et adulte, retraite du couple). Ozu sait traiter tout cela en déjouant les attentes avec espièglerie. Ses dialogues, ses situations échappent à la patine. Et que dire des personnages, notamment ces deux frères, qui donnent l'impression qu'on les croise régulièrement !