Première réalisation prometteuse d'un réalisateur fort secondaire, voire quelconque dont les productions ultérieures n'ont guère laissé d'indélébiles souvenirs. On retiendra avant tout l'exceptionnelle prestation de l'étonnant Harvey Keitel, explosif agglomérat d'incertitudes et de fragilités suintant de profondes perturbations psychologiques qui s'énoncent et s'annoncent dans d'incontrôlés tressaillements nerveux, de violents comportements névrotiques et de fastidieux et récurrents tics nerveux, sans cesse accompagnés des insipides mélopées que vocifère son inséparable radio-cassette.