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LA CIBLE PARFAITE-1958-
Nationalité :
États-Unis231
Titre VO : The fearmakers
Durée : 1h23
Themes
Réalisation
:
Jacques TOURNEUR
Inspiration
:
D'après un roman de Darwin L. TEILHET
Prise de vues
:
Sam LEAVITT
Musique
:
Irving GERTZ
Produit par
MARTIN H. LANCE
Distribution
Distributeur : Artistes Associés
Résumé
Ancien combattant durant la guerre de Corée, enfin de retour au pays, après deux années passées dans les geôles chinoises, où il a subi un déstabilisant lavage de cerveau et moult sévices corporels, le capitaine Alan Eaton semble près à s'immerger à nouveau dans la vie civile et reprendre son ancien travail dans l'entreprise médiatique qu'il avait fondé à Washington, en association avec son collègue et ami Clark Baker. Quelle n'est pas sa désagréable surprise de découvrir que sa boîte, qui s'occupe toujours de sondages d'opinion, d'analyses de consommation et de recherches industrielles, est maintenant dirigée par un certain Jim Mac Ginnis, que son ancien collaborateur est décédé depuis un an, victime d'un mystérieux chauffard et qu'il aurait vendu l'ensemble des parts de l'entreprise au nouveau patron. D'abord fort courroucé par cette perturbante situation, Alan décide, sur les conseils du pondéré sénateur Walder, de faire profil bas et d'accepter finalement une offre de participation à la gestion de l'affaire. En effet, notre élu de la nation soupçonne fort que l'établissement pratique la manipulation occulte de l'opinion via d'obscures groupes de pression, en développant un sombre trafic d'influence qui aurait pour but, entre autres, de faire arrêter la recherche nucléaire, une quête scientifique fort peu appréciée par certains notables dirigeants des pays du bloc de l'Est. C'est avec l'aide, tout d'abord hésitante, puis amoureuse, d'une secrétaire qu'Alan va mettre la main sur de certains compromettants dossiers, mais aussi en péril sa propre existence.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Quelques indirects et discrets relents d'anti-communisme primaire, alors de bon ton dans les arcanes hollywoodiennes de l'époque, un Dana Andrews toujours aussi monolithique et bien des lourdeurs scénaristes n'empêchent pas que cette honnête réalisation d'un Jacques Tourneur quelque peu affadi, d'aborder courageusement un sujet inédit pour l'époque, la désinformation et la manipulation de l'opinion publique par le trucage et la malversation des pseudo-enquêtes médiatiques.