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LE PLONGEON-1968-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The swimmer
Autre-Titre VF : A la recherche du passé
Autre-Titre VF : Le nageur
Autre-Titre VF : Un homme à nu
Durée : 1h34
Date de sortie en France : 18/09/1968
Genre : DRAME
Réalisation : Frank PERRY
Participation à la Réalisation : Sydney POLLACK
Scénario : Eleanor PERRY
D'après une histoire de John CHEEVER
Prise de vues : David QUAID et Michael NEBBIA
Musique : Marvin HAMLISCH
Produit par Frank PERRY et Roger LEWIS
Distributeur : Columbia
Visa d'exp. : 34519
Résumé
C'est chez un aimable couple du voisinage, les Westerhazy, qui semble avoir un peu trop arrosé leur soirée précédente en compagnie d'un autre couple de leurs amis, que le fringant Ned Merrill vient de faire quelques longueurs de bassin, dans leur splendide et spacieuse piscine. Accueilli fort chaleureusement par les sympathiques résidents, il lui vient l'originale idée de rentrer chez lui en passant par la dizaine de piscines qui s'échelonnent dans les superbes propriétés de ses relations amicales ou professionnelles, une sorte d'agréable et liquide enfilade de baignades qui doivent le mener jusqu'à chez lui, auprès de Lucinda sa bien-aimée épouse et ses deux adorables fillettes. Plutôt mal accueilli à l'étape suivante par la courroucée madame Hammar qui lui reproche de ne jamais avoir rendu visite à son fils Eric malade, il est le bienvenu chez Hooper dont la pétulante jeune fille, prénommée Julie lui confie son ancienne attirance, à l'époque où elle faisait office, de temps à autre, de baby-sitter pour ses enfants. Chez les Bunker, il se joint à une petite réception, avant de continuer son bout de chemin, après une longueur de piscine, pour arriver dans la propriété des Halloran, un vieux couple adepte de naturisme qui craint que Merrill vienne leur emprunter de l'argent, maintenant qu'il est au chômage. Chez les Gilmartin, il découvre un petit garçon seul et une piscine vide. La mère du gamin est partie en lune de miel en Europe et son père courtise assidument la manucure. L'arrivée dans la propriété des Biswanger, en pleine fête inaugurale (une splendide piscine couverte) et son passage sont fort mal perçus et se terminent en évidente agressivité. Et son entrée chez Shirley Abbott, une ancienne maîtresse, va réveiller bien des rancoeurs et des contrariétés. Reste le bassin des bains municipaux, avant d'accéder à sa propriété dont nous commençons à deviner quelques vérités dissimulées, pour empêcher de sombrer, maintenir les illusions et pour nier un évident effondrement.
Source : Jean-Claude pour Cinéfiches.com ©
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Même si Frank Perry n'est pas un grand metteur en scène, même si sa première réalisation a pu faire, quelques temps, illusion sur ses réelles capacités à maîtriser l'art cinématographique, nous sommes en présence d'une honnête production américaine dont l'originalité scénaristique nous fait oublier une besogneuse mise en scène constellée de flagrants abus de séquences floutées, pseudo-esthétiques. De plus, l'oeuvre traîne en filigrane et discrétion, une puissante dose de méchanceté et de désespérance qui, au fil de la projection, s'en vient en insistance et en puissance, nous toucher et nous étouffer, presque définitivement.
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Bibliographie