Fiche Film - LOU N'A PAS DIT NON

Pierre, un jeune homme, gagne sa vie facilement, écoute Malher et lit Rilke qui le passionne. Il est aimé de Suzanne avec qui il doit se marier. Au dernier moment, le couple se rétracte. En vérité, Pierre aime Lou, mais elle se refuse à lui. Elle réalise des films d'art et prête l'oreille bénévolement à des désespérés au téléphone. Tous les deux sont à la recherche de leur désir, de leurs sentiments.

Critiques et Commentaires

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 14/20

Une oeuvre belle et secrète qui refuse la facilité et parvient à imposer un discours très littéraire, mais d'une réelle et bouleversante poésie. A voir.

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Critique/Commentaire

Critiques - Commentaires Public

inconnu(e)

Fabuleux ! Merveilleux ! Le retour du vrai cinéma ! J'en sors et j'ai adoré ! Certes, comme médisait l'autre, le son et les éclairages ne sont pas parfaits, mais le scénario est tellement riche, la construction tellement originale et naturelle à la fois, que ces détails de puriste en deviennent accessoires. Marie Bunel est merveilleuse, et non seulement authentiquement belle, mais charnellement humaine dans ce rôle. Ah, ce regard quand elle écoute les monstruosités névrotiques des gens qui l'appellent au téléphone pour déverser leur folie quotidienne ! A la fois acceptation et consternation. Les divers éléments du scénario, semblant au début épars, aboutissent tous au même final, l'enlacement de Mars et de Vénus, l'étreinte de l'Amour et de la Guerre. Cosmique.

inconnu(e)

Pourquoi subventionner pareil film ? Techniquement, ce n'est pas bon du tout : lumière et actions jamais raccords, (ex : dans le théâtre ou dans la cuisine de Pierre), de plus le son, tantôt inaudible, tantôt trop fort, très souvent mal mixé ... ne rattrape pas la pauvre photographie. Les acteurs sont franchement très mauvais (sauf peut-être Marie Bunel), débitent leur texte comme s'ils ne le comprenaient pas, ce qui est tout a fait normal puisque c'est uniquement de la parlotte stérile et faussement intellectuelle. La lumière est simplement moche, et la mise en scène prête souvent à rire : comment croire à un soupçon d'émotion devant la chorégraphie de Gallotta .

Bibliographie