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QUI DONC A VU MA BELLE ?-1952-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Has anybody seen my gal ?
Durée : 1h28
Date de sortie en France : 17/09/1973
Genre : COMÉDIE
Themes
Chiens
- cinéma américain -
Milieu du cinéma
- cinéma américain -
Peintres, peinture et tableaux
- cinéma américain -
Noël et Réveillon
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Milieu judiciaire et juridique
- cinéma américain -
Prisons
- cinéma américain -
Réalisation : Douglas SIRK
Scénario : Joseph HOFFMAN
D'après une histoire de Eleanor H. PORTER
Distributeur : Universal
Résumé
Nous sommes dans les facétieuses et tumultueuses années 1920. Samuel Fulton, un multimillionnaire vieillissant, arrogant et pingre, a décidé de léguer une partie de son immense fortune à de braves et bien ordinaires citoyens américains, les Blaisdell. En fait, Millicent Blaisdell, la dynamique mère de famille, est la fille de son grand amour de jadis, qui portait le même prénom désuet, qu'il a follement aimée dans le passé et qu'elle avait alors gentiment dédaigné pour un anodin comptable à trente dollars la semaine. Il se rend donc incognito dans la pimpante ville de Hilverton, province du Vermont, et par un subtil stratagème (un fausse petite annonce dans le journal local) parvient à louer une chambre, sous le nom de John Smith, en se faisant passer pour un artiste-peintre, chez la descendance de sa bien-aimée, aujourd'hui décédée. C'est avec un plaisir tout particulier qu'il observe le délectable microcosme qui se présente à lui, (Charles, le père, gérant d'un bar / pharmacie, d'une probité et d'un sérieux exemplaires ; Harriet, la pétillante fille aînée amoureuse de Dan Stebbins, le sympathique employé de son paternel ; l'espiègle Roberta, une gamine adorable et lumineuse ; Millicent la mère, qui rêve de fortune et de reconnaissance et verrait bien sa fille convoler avec le fils des riches Pennock, insupportables et insipides notables de la région ; Howard, le garçon qui voudrait bien une nouvelle voiture, sans oublier Penny, le turbulent chien de la maison) se régalant des diverses réactions que va engendrer l'envoi anonyme d'un incroyable et bienvenu chèque d'un montant fort appréciable (100.000 dollars) sur les différents membres de la joyeuse maisonnée.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une sympathique et succulente petite réalisation où Charles Coburn fait merveille et tumulte, avec son air bougon et ses précieux dollars, pour une oeuvre douce-amère, égratignant sans cesse le way of life américain, entre le vernis des apparences, l'obsédant puritanisme rampant, le mythe de la réussite par l'argent et les alliances. On pense bien sûr à l'incontournable Frank Capra, mais en plus grinçant, émotion et chaleur humaine rangées au vestiaire, dans un insidieux et savoureux patchwork de l'éternelle et fastidieuse comédie humaine. Un parfait et complet moment de bonheur, avec en prime une des premières apparitions du mythique James Dean, qui à ce moment-là, était quasiment un jeune acteur tout juste débutant.
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Bibliographie
Dvd
Suppléments :
- La comédie humaine de Douglas Sirk : une analyse des chroniques américaines de Douglas Sirk, le style des comédies et la filiation avec les mélodrames par Pierre Berthomieu, spécialiste du cinéma hollywoodien ( durée : 27 minutes)
- Plaisirs sur le plateau : Piper Laurie et Gigi Perreau évoquent leurs débuts de carrière et le tournage de la première comédie de Douglas Sirk en technicolor (durée : 29 minutes)
- Bande annonce du film