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LES DIABOLIQUES-1954-
Nationalité : France
Durée : 1h56
Date de sortie en France : 29/01/1955
Genres : FILM NOIR / SUSPENSE
Inspiration : D'après le roman Celle qui n'était plus de Boileau-Narcejac
Source d'inspiration : DIABOLIQUE (1995) - "d'après"
Prise de vues : Armand THIRARD et Robert JUILLARD
Musique : Georges VAN PARYS
Décors : Léon BARSAC
Distributeur : Cinédis
Visa d'exp. : 14131
Résumé
Quand la femme légitime et la maîtresse attitrée du directeur tyrannique d'un institut scolaire privé se liguent pour noyer et faire disparaître l'ignoble personnage qui perturbe leur vie. C'est le drame, le mystère jusqu'à l'inattendu coup de théâtre final.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une splendide oeuvre vénéneuse et intemporelle qui se regarde chaque fois avec un plaisir accru et un délicieux frisson rétrospectif. On se souviendra longtemps de la fameuse scène anthologique de la "résurrection" de Paul Meurisse hors de la baignoire.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Les Diaboliques... ...Quel titre! Et le film suit! Dire queje ne peus faire l'éloge des meilleures scènes de peur de dévoiler l'intrigue du film aux mièvres et impardonnables jeunots, gavés de superproductions grand-guignolesques et insipides, qui n'ont certainement pas vu ce film. "Les Diaboliques", c'est incontestablement l'un des meilleurs suspense du cinéma.
Le contenu est cruel, un jouissif au cordeau, rabaissant professeurs, épouse et maîtresse, dans un pensionnat où la nourriture est au rabais. Michel Delasalle, rustre, violent, irrespectueux, fait trembler l’intégralité d’un ordinogramme soumis par lâcheté ou mépris.L’instituteur fait pitié, en implorant un verre de vin supplémentaire.Certaines scènes impressionnantes conservent une verdeur surprenante malgré les années. L’œuvre est machiavélique, humiliante, certains individus, en pleine démolition, malmenés en permanence, ne lutte même pas pour reconquérir une dignité, Chacun s’effondre dans ses limites, auréolant un récit sans espoir, dominé par les restrictions d’après-guerre, tarissant sensibilités et bontés.Un agressif, stimulé par l’emprise, s’acharne sur des pleutres soumis à un maître par manque d’envergure.Henri-Georges Clouzot semble s’acharner sur certains composants lâches et maladifs, courbant l’échine devant un supérieur, mais infligeant punitions et leçons de morales à de jeunes élèves impuissants.Un logiciel vénéneux, dominateur, lâche, angoissé et religieux se déploie à foison dans plusieurs esprits réceptacles. Tout est à jeter, rarement une œuvre cinématographique n’a fourni autant de personnages négatifs.Une faune sinistre, projetée dans une intrigue policière gardant fière allure, dans un vaisseau humain déplorable, représentatif d’une société sclérosée par un relationnel verbal, implacable et procédurier, éradiquant de manière violente les plus faibles.
Bibliographie