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Nationalité :
États-Unis231
Titre VO : Portrait of Jason
Durée : 1h39
Date de sortie en France : 16/10/2013
Distributeur : Film Maker's Distribution Center
Résumé
Portrait du dénommé Aaron Payne, qui a décidé de changer de nom et de prénom, "pour changer de personnalité" (dixit), qui se faisant désormais appeler par son entourage Jason Holliday, illustré en une vingtaine de plans-séquences durant lesquels ce dernier, âgé de trente-trois ans, raconte devant la caméra de la réalisatrice et son chef-opérateur des tranches fleuries de son existence de jeune homme noir, prostitué, alcoolique et ancien toxicomane. Avec un humour permanent, constellé de tonitruants et communicatifs éclats de rire, il nous narre son enfance, ses problèmes avec sa famille, son passage en prison, les orgies auxquelles il a participé, du quotidien de la prostitution et des nombreux emplois divers et variés tenus, avec une affection toute particulière pour travailler comme garçon à tout faire, conscient de son incroyable charisme qui semble à chaque fois opérer chez les nombreux michetons croisés, séduits. Investi d'un aimable et solide narcissisme, il aimerait bien monter sur les planches, présenter un one man show dont il nous gratifie de quelques séquences guère convaincantes. Bien sûr, le cinéma et le glamour sont des éléments capitaux dans sa vie, lui qui est profondément amoureux de May West et connaît des scènes entières de son héroïne Scarlett O'Hara, des séquences filmées d'après Tennessee Williams ou des extraits de Carmen Jones. En confidence, nous apprenons qu'il fut amoureux trois fois et que, malgré tout, entre deux rires et et trois lampées d'alcool, il se sent plutôt déprimé par sa bariolée et folle existence.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Si cette oeuvre a pris quelques rides dans sa conception d'un certain cinéma brut qui valorise un filmage dans la durée et la continuité, son personnage reste ni plus ni moins qu'exceptionnel, dans la densité de son incroyable faconde, par l'infatigable profusion d'une suave logorrhée et la spontanée mise en scène du charmant délire d'un individu particulièrement égotiste et quelque peu pharaonique.