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LA GARÇONNIÈRE-1960-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The apartment
Durée : 2h05
Date de sortie en France : 16/09/1960
Réalisation : Billy WILDER
Prise de vues : Joseph LA SHELLE
Musique : Adolph DEUTSCH
Nota
Avec un extrait du film de John Ford : La chevauchée fantastique".....
Distributeur : United Artists
Visa d'exp. : 23550
Résumé
Un employé célibataire, modeste et affable d'une grande compagnie d'assurances, prête régulièrement son appartement a ses supérieurs hiérarchiques pour leurs furtives liaisons extraconjugales. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu'au jour où l'un d'entre eux veut emmener dans la confortable "garçonnière", la petite demoiselle d'ascenseur dont notre serviable héros est secrètement amoureux.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
D'une drôlerie plutôt fort touchante, oscillant entre gaîté désopilante et amertume passagère, une excellente comédie tendre et franche, dans la meilleure veine des films réalisés par le grand Billy Wilder, décidément incontournable.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
L'opportunité de contourner un concept promotionnel d'entreprise extrêmement lent se présente à Baxter, ressource anonyme noyée dans un open space gigantesque et bruyant. Pour cela, il faut être conciliant en s'éclipsant, le temps de quelques soirées d'un domicile laissé à la disposition de ses chefs et de leurs compagnes du moment.Ceci s'avère rapidement incomplet dans la mesure où une véritable personnalité s'occulte par un arrivisme plus automatisé que réellement désiré.Une midinette naïve et un employé obscur n’intéressant leurs hiérarchies que par la bagatelle et le service, vont lentement s'éveiller et s'apercevoir qu'ils se doivent d'exister que pour eux-mêmes.La garçonnière est un merveilleux opus d'éveil aigre doux sur un assentiment intéressé donnant comme finalité, un bureau personnel, une ligne directe et un nom sur une porte. Le tout sans aucune perception d'une valeur morale ou professionnelle, on prend c'est tout.Un patron offre des cadeaux de Noël bien enveloppés à sa femme et cent dollars à sa maîtresse.Il suffit de capter sa différence, de s'apercevoir qu'elle ne changera jamais et d'offrir après avoir frôlée le pire, son intérêt à un personnage certes soumis au concept d'appartenance hiérarchique mais lunaire, drôle et farfelu.Il suffit de se parler, de s'apprécier tel que l'on est, puis de tracer sa vie ensemble en étant uniquement dépendants que de soi-même.Un film étonnant entre la comédie et le drame sur l'éclosion de deux personnages manipulés, enfin libres ayant rassemblés leurs obscurités pour en faire un luminaire éclatant.
Bibliographie