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RAILS-1929-
Film Muet
Nationalités : Italie / Allemagne
Titre VO : Rotaie
Autre-Titre VF : Aiguillage
Autre-Titre VO : I rails
Durée : 1h31
Themes
Suicide
- cinéma italien -
Trains et gares
- cinéma italien -
Milieu ouvrier
- cinéma italien -
Hôtels
- cinéma italien -
Réalisation : Mario CAMERINI
Prise de vues : Ubaldo ARATA
Musique : Marcel LATTES
Nota
Le film fut sonorisé en 1931
Résumé
Un jeune couple, visiblement au bout du rouleau, s’en vient par une nuit de pluie, louer une minable chambre d’hôtel, non pour s’aimer, mais pour mourir. Par un heureux hasard, dont seuls bénéficient les chanceux ou les désespérés, le verre d’eau contenant le poison mortel, se fracasse au sol lors du tempétueux passage d’un convoi ferroviaire, leur chambre jouxtant étroitement une voie ferrée. Bien obligé de continuer à vivre, les amants quittent subrepticement l’hôtel et vont avoir une seconde chance de reprendre pied dans l’existence. En effet, un passant pressé, perd son portefeuille, copieusement garni d’une appréciable liasse de billets de banque, avant de monter dans le train, qui va échoir dans les mains du couple rescapé. Après quelques brèves hésitations, ils prennent une couchette dans le premier train en partance, se retrouvant finalement dans un luxueux hôtel côtier, appréciant à nouveau la vie. Mais la vaste résidence princière, avenante pour une villégiature aisée et sereine, est aussi dotée d’une conséquente salle de jeu à laquelle le jeune homme va succomber, alors que sa petite amie est sujette aux pressantes avances d’un certain Jacques Mercier, un vil et roué séducteur à l'imparable et redoutable efficacité.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Toute la première partie du film, à la superbe prise de vue en noir et blanc, fait penser avec bonheur à la féconde période du réalisme poétique français. La suite se présente comme plus conventionnelle dans son solide ancrage entre comédie dramatique et classique mélodrame humain. Et la conclusion fort morale et plutôt discutable dans son propos classieux et ségrégationniste, peut prêter à rire... jaune ! Un évident et profond plaisir distillé par le 20e festival du Film d'Arras 2019.
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