Aucun résultat pour cette recherche
LE GRAND SAUT-1993-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The hudsucker proxy
Durée : 1h51
Date de sortie en France : 12/05/1994
Themes
Journalisme et presse
- cinéma américain -
Suicide
- cinéma américain -
Réalisation : Joel COEN et Ethan COEN
Prise de vues : Roger DEAKINS
Musique : Carter BURWELL
Produit par Ethan COEN
Distributeur : Pan Européenne
Visa d'exp. : 85400
Résumé
Norville Barnes débarque de sa province natale à New York où il est décidé à faire carrière. Le brave garçon a des idées à revendre, mais ne trouve qu'une place minable chez Hudsucker, une société prospère. Le président de l'entreprise se suicide au moment de son arrivée. Il faut le remplacer et, par un concours de circonstances qui lui échappe, la place revient finalement à Norville.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Le scénario lorgne du coté de Capra, mais il manque au film l'humanisme du grand maître pour convaincre. Mérite cependant le détour, à défaut du grand saut.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
"Le grand saut" est une caricature dramatique et loufoque, dénonçant dans un second degré aussi lucide que décalé, le fonctionnement particulier de certaines entreprises américaines mécanisées des années cinquante. Une consultation effectuée du sol au plafond, par un gros lourdaud provincial effacé, puis égocentrique parachuté sur une grosse pomme en excès de vitesse, brodée dans les affaires et les comportements les plus fous.Contemplée de haut par des dirigeants arrivistes, indifférents, costumés de gris, élevés à l'expansion du dollar dans des bureaux gigantesques, tutoyant un ciel insensible.Loin de toute une masse interne privée de toute créativité, exécutant en sous sol des taches inutiles incorporées à la thématique de leur enseigne.Le challenge de ces dirigeants, aussi fantasques que cloisonnés, parait inéducable.Progresser, devenir le meilleur sur le marché, pour enfin péricliter en pleine gloire par un grand saut vers un néant libérateur.De l'idiot manipulé, fil rouge entre l'exécutant sans âme et le patron suicidaire, toute une cohorte n'ayant plus la notion de soi, s'autodétruit dans un concept managé par le conditionnement menant vers l'exagération, toute une cité privée de libre arbitre.Un opus éloquent sur la manière de switcher par arrivisme ou médiocrité sa conscience dans un monde absurde, ôtant toute perception d'un véritable message à conquérir, puis à délivrer.