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LA CIGOGNE EN PAPIER-1934-
Nationalité : Japon
Titre VO : Orizuru osen
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 13/10/1993
Genre : DRAME
Themes
Prostitution
- cinéma japonais -
Trains et gares
- cinéma japonais -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma japonais -
Milieu scolaire
- cinéma japonais -
Réalisation : Kenji MIZOGUCHI
Inspiration : D'après le roman Kanonanban Baishoku de Kyoka IZUMI
Prise de vues : Minoru MIKI
Production : Daichi Eiga
Distributeur : carlotta films
Résumé
Sur le quai bondé d'une gare, sous une pluie battante, un homme, d'âge mûr, regarde au loin, vers un petit temple dressé sur un monticule, et se souvient d'une lointaine époque. Jeune homme naïf et doux, il avait quitté son pauvre village pour entreprendre de studieuses études de médecine et avait été pris en protection par une belle prostituée obligée de se plier aux combines douteuses d'une bande de malfrats trafiquant dans le larcin de précieuses statuettes religieuses. Sur le quai de la même gare dans une salle d'attente suffocante, Osen, une vieille femme un peu folle, se souvient d'une lointaine époque vingt ans plus tôt, où elle était amicalement attachée à un jeune provincial, Sokichi, fort désemparé, qui voulait devenir médecin.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Dernier film parlant du réalisateur, charpenté d'une superbe construction scénaristique pour une oeuvre magnifique, dont nous avons pu voir une version sonorisée musicalement, mais non surchargée par l'intervention parlée d'un benshi,
au festival du film muet de Pordenone (2006). Ce qui n'est pas le cas pour la version dvd qui reprend la ponctuation verbale originale, pouvant effectivement poser certains légers décentrages dans la compréhension instantanée de la narration et quelques épisodiques difficultés dans l'immersion émotionnelle de la dramaturgie...
>>> Les benshi étaient les fameux narrateurs du cinéma muet japonais, sorte de bonimenteurs se tenant au pied de l'écran et racontant l'histoire du film à un public parfois incapable de lire les intertitres. Un benshi pouvait ainsi verbaliser plusieurs personnages, indifféremment et sans état d'âme, jouant dans le même film.
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