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LE TONNERRE DE DIEU-1965-
Nationalités : France / Italie
Titre VO : Matrimonio alla francese
Durée : 1h35
Date de sortie en France : 08/09/1965
Genre : DRAME
Themes
Prostitution
- cinéma français -
Inspiration : D'après le roman Qui m'emporte de Bernard CLAVEL
Prise de vues : Walter WOTTITZ
Musique : Georges GARVARENTZ
Visa d'exp. : 30041
Résumé
Un châtelain breton, ancien vétérinaire, vit retiré dans son manoir breton avec sa tolérante épouse. Un soir de java, parmi d'autres, il ramène au foyer une petite prostituée paumée.
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Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Malheureusement malgré un ou deux succès commerciaux, Denys de La Patellière n'a jamais été un grand réalisateur et ce film ci est particulièrement médiocre et bourré de poncifs.
En (re)visionnant aujourd’hui "Le Tonnerre de Dieu", un sentiment de bien-être vous accapare. Telle une sorte de bouffée d’oxygène, tandis que l’ère du zapping bat aujourd’hui son plein. Au lieu de se détériorer, le cinéma de Denys de la Patellière ("Les grandes familles", "Un taxi pour Tobrouk"...) jouit plus que jamais de son époque, de ses vedettes, de ses valeurs et de ses beaux mots. Une pléiade de bons sentiments aussi, sans que l’on ne tombe toutefois dans l’excès. Et une histoire certes simple, mais dont on ne décroche jamais. Riche vétérinaire à la retraite et sans enfants, un Jean Gabin fidèle à lui-même recueille une jeune et insouciante prostituée, Michèle Mercier, prisonnière d’un proxénète sans scrupule, le pourtant élégant Robert Hossein. Joli coup de la production, ces deux derniers acteurs étant alors au faîte de l’actualité – nous sommes en 1965-, avec le début de la saga d’Angélique. Ils aideront naturellement à faire de ce Tonnerre un gros succès, tourné en partie dans les alentours de Nantes, ville originelle du réalisateur. A noter que Georges Garvarentz, beau-frère de Charles Aznavour (dont on entend un morceau dans le film), signa ici l’une de ses meilleures bandes-originales.Un résultat donc probant, révélateur d’un temps que l’on regrette sitôt la fin d’un film, qui devrait être diffusé plus qu’une fois par décennie sur les grandes chaînes nationales. Une fiction qui prouve par ailleurs, qu’il ne faut pas nécessairement vingt mouvements de caméra à la minute pour obtenir un résultat visuel efficace. Et finalement, tellement reposant. Un film à déguster.
Bibliographie