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THE CONNECTION-1962-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Connection
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 26/01/1962
Themes
Milieu du cinéma
- cinéma américain -
Chômage
- cinéma américain -
Réalisation : Shirley CLARKE
Scénario : Jack GELBER
Inspiration : D'après une pièce de théâtre de Jack GELBER
Prise de vues : Arthur ORNITZ
Musique : Freddie REDD
Produit par Lewis ALLEN et Shirley CLARKE
Visa d'exp. : 25382
Résumé
Sous prétexte d'authenticité, un réalisateur, accompagné de son chef-opérateur, propose à un groupe de junkies, une "tournée" d'héroïne, qu'un fournisseur (the connection) doit incessamment livrer, en échange d'un filmage in live de leur petite communauté. Ce dernier, surnommé "Cow-Boy" est bien sûr attendu avec impatience et fébrilité par la plupart des individus présents, essentiellement quelques interprètes d'une musique jazzique (piano, batterie, saxophone, violoncelle) qui parlent (souvent dans le vide) s'interpellent et glosent, sans vraiment bien maîtriser le pourquoi et le comment de leur comportement déphasé, en fait foncièrement en manque de leur habituelle défonce. Arrive enfin le salvateur pourvoyeur, mystérieusement accompagné d'une vieille "demoiselle", en apparence membre de l'Armée du Salut, affublée d'un semblant d'uniforme et flanquée de son inséparable bible. Chacun des protagonistes va ainsi venir faire un tour aux toilettes, pour prendre en toute discrétion, sa bienheureuse piqûre tant escomptée. Finalement le metteur en scène, néophyte dans la prise de drogues dures, va être forcé de prendre aussi une giclée, alors que l'un des participants, le dénommé Leach, réclame inlassablement une seconde injection.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Premier long métrage de Shirley Clarke qui malgré une certaine originalité dans la narration, laissant souvent libre cours à l'improvisation voire à la confusion, irrite et déplaît par ce prétentieux parti-pris de faux cinéma-vérité et de pesante combinaison entre fiction et réalité qui laisserait à supposer une oeuvre novatrice et provocatrice, ce qui est loin d'être le cas, ni dans les années 1960, encore moins aujourd'hui.
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