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LE RÉQUISITOIRE-1922-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Manslaughter
Durée : 1h37
Genres : FILM MUET / MÉLODRAME
Themes
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma américain -
Radios
- cinéma américain -
Rêves et cauchemars
- cinéma américain -
Boxe
- cinéma américain -
Prisons
- cinéma américain -
Voitures
- cinéma américain -
Milieu judiciaire et juridique
- cinéma américain -
Milieu médical
- cinéma américain -
Moto(cyclettes) et autres scooters
- cinéma américain -
Employé(e)s de maison
- cinéma américain -
Réalisation : Cecil B. DE MILLE
Inspiration : D'après un roman de Alice Duer MILLER
Prise de vues : Alvin WYCKOFF
Nota
Il est à remarquer que le metteur en scène qui ne voudrait réaliser que des péplums et autres fastueuses reconstitutions historiques, bridé par les producteurs, ne peut s'empêcher d'insérer dans certaines de ses comédies, de courtes séquences de scènes "antiques", comme dans ce film ou dans "L'admirable Crichton"(1919) "Après la pluie, le beau temps" (1919).
Distributeur : Paramount
Résumé
Une riche et superficielle jeune femme, Lydia Thorne, ne vit que pour le plaisir, l'apparence, une existence trépidante. Passionnée de voiture de sport, elle n'hésite pas à soudoyer avec un bracelet de diamants, le motard qui voulait la verbaliser pour excès de vitesse. Pire encore, quelques jours plus tard, elle provoque délibérément la chute de l'officier Drummond, le motocycliste verbalisateur qui décède à l'hôpital. Ce sera un douloureux dilemme pour son amoureux, l'intransigeant procureur général, Daniel J. O'Bannon, qui choisira la justice au détriment de l'amour, en condamnant sa chérie à une lourde peine de prison. C'est durant sa détention qu'elle revoit sa domestique Evans, qu'elle avait sans pitié fait incarcérer pour le vol d'un bijou déposé ensuite au mont-de-piété afin de toucher un peu d'argent lui permettant d'envoyer son jeune fils gravement malade, en Californie. Les deux femmes finiront par sympathiser et seront bientôt libérées pour bonne conduite. Lydia, transformée par son expérience carcérale, devenue pondérée et pleine d'empathie pour son entourage, tente de retrouver son "homme de loi" qui depuis quelques temps à démissionner de ses fonctions et végète dans une misère profonde et un alcoolisme quotidien.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Encore une oeuvre de qualité du solide et régulier metteur en scène Cecil B. de Mille, avec l'étonnant Thomas Meighan, un des acteurs les plus populaires de l'époque, sous forme d'un somptueux mélodrame moral qui fut à nouveau porté sur les écrans en 1930, sous le même titre, dans plusieurs versions internationales de qualité.
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Bibliographie
Dvd
Editeur : Bach Films
en bonus : une interview du metteur en scène français Luc Moullet qui donne ses impressions sur cette réalisation